Après des années relativement calmes, le secteur américain de l’assurance de dommages semble désormais plus mature pour des fusions et acquisitions impliquant des acheteurs nationaux et étrangers, selon le dernier rapport de Standard & Poor’s.

Ainsi, le montant total des transactions supérieures à 100 millions de dollars et impliquant des compagnies américaines, a atteint à 38,1 milliards de dollars entre le 1er octobre 2014 et le 30 septembre 2015. Il s’agit du plus haut niveau depuis la crise financière.

« Le niveau excédentaire de capital de l'industrie, ainsi que l'élan créé par les dernières transactions, sont deux arguments qui peuvent persuader les assureurs nationaux de revoir leurs stratégies de fusions et acquisitions, a notamment déclaré l'analyste de Standard & Poor’s, Tracy Dolin. Inversement, les conditions économiques relativement favorables, la poursuite de la diversification, et les barrières modérées pour pénétrer le marché américain, rendent les consolidations attrayantes pour les acheteurs étrangers. »

Même si aux États-Unis, le taux sans risque à long terme reste faible (entre 1,43 % et 2,12 % pour la période comprise entre juillet 2012 et octobre 2015), d'autres pays connaissent des taux proches de zéro ou négatifs.

De manière générale, Standard & Poor’s considère les lignes spécialisées comme une alternative stratégique attrayante pour les assureurs qui cherchent à atteindre une taille critique dans l'industrie de l’assurance de dommages.