BMO Global Asset Management vient de publier un livre blanc qui suggère que les gestionnaires de portefeuilles actifs, qui mènent une stratégie à faible volatilité, sont les plus à même de gérer les risques, de générer des rendements, et de s’adapter à des changements de conjoncture.

Dans le document intitulé Low Volatility Equity Insights: A Case for Active Investing in Low Volatility Equity, BMO note que l’évaluation du degré de risque pour les investissements passifs repose le plus souvent sur une seule mesure, tandis que les gestionnaires de portefeuille actifs peuvent calculer le risque de plusieurs manières. Selon BMO, ces différentes techniques d’évaluation offrent une vue plus large du risque, et donc, une plus faible volatilité.

« Nous croyons que les gestionnaires qui utilisent une approche plus sophistiquée concernant la prévision du risque sont généralement mieux équipés pour gérer les corrélations pendant l’élaboration du portefeuille, avance le document. Ils sont ainsi plus en mesure de proposer un portefeuille avec un risque faible plutôt qu’un portefeuille rassemblant des actions à faible risque ».

Le document suggère également que les gestionnaires actifs possèdent la souplesse nécessaire pour adapter leurs portefeuilles lorsque les conditions le justifient. Ils peuvent ajuster leur stratégie pour modifier les risques conjoncturels, et rééquilibrer leur portefeuille chaque fois qu'ils le jugent nécessaire, plutôt que selon un calendrier préétabli.

Les gestionnaires actifs peuvent donc troquer le risque et le rendement, en mettant l'accent sur la réduction des risques au cours des périodes de volatilité plus élevées, tout en générant des rendements plus élevés lorsque la volatilité est inférieure.