La tourmente financière a mené à une nouvelle perception du terme « placement prudent », affirme Roy Vokes, gestionnaire à la succursale de Worldsource Wealth Managementà Vaughan, Ontario.Plusieurs facteurs expliquent cette nouvelle perception, dont la volatilité des actions bancaires, une catégorie d'ordinaire qualifiée de prudente en raison de la stabilité du cours de ces actions et leurs dividendes. « Les actions bancaires n’ont jamais fluctué beaucoup au cours d’une année, alors que maintenant, leur cours varie de 5 % ou 6 % en une journée », remarque-t-il. Bon côté à la baisse des cours bancaires : le dividende versé est considérable en proportion du cours de l’action, précise-t-il. Même s’il est peu probable que les banques diminuent leur dividende, ce scénario ne peut être totalement écarté, prévient-il. En raison de la volatilité récente de ces actions, on ne peut plus les considérer comme un placement prudent. « On serait bien en peine de les qualifier ainsi, car elles ont perdu de 20 à 30 % de leur valeur par rapport à leurs sommets précédents. » À la lumière de cette définition, peu d’actions pourraient actuellement être classées comme prudentes. Tous les secteurs ont fluctué ces derniers mois, poursuit-il. Seuls les comptes bancaires, les certificats de placement garanti et des instruments similaires peuvent encore se classer dans la définition traditionnelle de placement prudent. Al Emid |
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Les investisseurs à l’affût des valeurs refuges : La vision du placement prudent change
Par Al Emid, publié le 5 novembre 2008 à 17h20
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