Un sondage de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) et la firme Pollara Strategic Insights révèle que 81 % des investisseurs en fonds communs de placement sont satisfaits des conseils qu’ils reçoivent et 85 % disent que ces conseils leur permettent d’obtenir de meilleurs rendements.
Chez les investisseurs en fonds négociés en bourse (FNB), ces proportions augmentent respectivement à 91 % et 87 %. C’est la première année que les investisseurs de ce type de produit sont sondés.
« La prise en compte des investisseurs en FNB dans l’étude de cette année nous a permis de recueillir des renseignements intéressants sur les différences entre ces deux types d’investisseurs, explique Lesli Martin, vice-présidente de Pollara. Même si les investisseurs sont plus à l’aise dans leurs choix de produits, ils sont aussi plus avisés quant aux renseignements qu’ils veulent connaitre. »
Meilleure connaissance des frais
Il est aussi possible de constater que les investisseurs connaissent davantage les frais qu’auparavant. Neuf investisseurs sur dix disent avoir tenu une conversation avec leur conseiller au sujet des frais. C’est que « la nature des discussions entre les conseillers et leurs clients a changé » depuis le lancement de la deuxième phase du Modèle de relation client-conseiller (MRCC2), selon l’IFIC.
Or, ils sont beaucoup moins nombreux à affirmer que les relevés sont faciles à comprendre, alors que 82 % le disaient en 2017 et 67 % en 2019. Les investisseurs en fonds communs se disent moins satisfaits de l’information qu’ils reçoivent lors de l’acquisition d’un fonds commun. Le taux de satisfaction envers l’information divulguée dans les relevés a également baissé en 2018, et n’est pas remonté depuis, après le lancement du MRCC2.
« Pendant l’année, l’étude de Pollara fournit de précieux renseignements permettant d’éclairer et d’orienter plusieurs initiatives importantes de l’IFIC en matière de politique. En outre, l’ajout des données sur les FNB permet d’approfondir la compréhension du marché des fonds d’investissement, souligne Paul Bourque, président et chef de la direction de l’IFIC. Je suis heureux de voir que la connaissance des frais a nettement progressé au cours des deux dernières années et nous espérons que les données obtenues dans le cadre des recherches que nous effectuons actuellement aideront au bout du compte les sociétés à évaluer et à améliorer leurs pratiques en matière de divulgation. »
L’IFIC soutient d’ailleurs que ce sondage a permis la mise en œuvre du MRCC2.