Comment épargner en vue de la retraite alors que la pandémie a réduit l’épargne de plusieurs personnes ? C’est justement là que le conseiller financier peut faire valoir son expertise, démontre des sondages réalisés par deux filiales de Manuvie.

Dans un premier sondage, Gestion de placements Manuvie affirme que la situation financière de près de la moitié des travailleurs canadiens s’est détériorée en raison de la pandémie. Ainsi, selon ce sondage, environ 51 % des répondants canadiens ont dû puiser dans leur fonds d’urgence ou d’augmenter le solde de leurs cartes de crédit depuis le début de la pandémie. Le tiers d’entre eux estiment que leur situation s’améliorera au cours de la prochaine année.

Parallèlement, les résultats du sondage dénotent un intérêt accru pour les conseils de professionnels en matière d’épargne-retraite et de placements. Au Canada, plus de la moitié des répondants ont indiqué être en quête de conseils de planification de la retraite et de placement, soit 58 % et 51 % respectivement. De plus, 89 % des répondants canadiens ont indiqué que des estimations du revenu et des dépenses à la retraite, notamment des frais médicaux, les inciteraient à se préparer à la retraite.

« S’il y a un aspect positif qui ressort des données de cette année, c’est que les gens sont plus favorables aux conseils financiers que par le passé. Dans ce contexte où ils doivent composer avec toutes sortes de pressions, vivent un stress important et voient leurs responsabilités se multiplier, les épargnants qui préparent leur retraite cherchent à se tourner vers quelqu’un de fiable pour obtenir des conseils qui les aideront à gérer leurs finances », a commenté Sue M. Riebel, chef, produits et services d’épargne-retraite, monde, de Gestion de placements Manuvie.

C’est aussi l’occasion pour les conseillers financiers d’aborder les employeurs à veiller au bien-être financier, ajoute Brett Marchand, chef, produits et services d’épargne-retraite, Canada, de Gestion de placements Manuvie. « L’année a forcé les employeurs et les employés à fonctionner et à travailler de façon novatrice. Les employeurs sont particulièrement bien placés pour soutenir leurs employés, notamment en allégeant le stress financier et en offrant des conseils, ce qu’ils peuvent faire dans le cadre d’une offre globale de bien-être financier. »

Il justifie ce surcroît d’intérêt pour les conseils par une statistique du sondage, où 75 % des répondants ont indiqué qu’un programme de bien-être financier parrainé par l’employeur aurait une incidence positive sur leur stress financier. De plus, 30 % des répondants canadiens indiquent que leur employeur offre un programme de bien-être financier assez complet ou très complet.

À titre comparatif, cette proportion tombe à 12 % chez les répondants américains. Les travailleurs américains sont aussi deux fois plus susceptibles de dire qu’ils ne savent pas avec certitude si leur employeur offre ou non un programme par rapport aux répondants canadiens (39 % et 18 %, respectivement).

Surmonter l’endettement

Dans un second sondage, la Banque Manuvie indique qu’un tiers des Canadiens n’étaient financièrement pas prêts à faire face à la pandémie. Ce sont aussi 28 % des répondants qui affirment ne pas être en mesure d’épargner en vue de la retraite vue leur situation financière actuelle. D’ailleurs, 42 % des répondants pensent qu’il leur faudra peut-être plus d’un an pour revenir à leur situation d’avant la COVID-19.

Bonne nouvelle, les Canadiens semblent en moyenne épargner davantage qu’il y a un an. Selon la Banque Manuvie, les répondants à son sondage épargnent 16 % de leur revenu après impôt. Cette proportion était de 14 % en moyenne à l’automne 2019. Toutefois, 24 % des répondants ne mettent absolument rien de côté. Il s’agit d’une hausse de cinq points de pourcentage par rapport à il y a cinq ans.

« À cause de la pandémie de COVID-19, de nombreux Canadiens ressentent plus d’anxiété et de peur. L’endettement amplifie le phénomène et nous rend plus vulnérables à l’incertitude », explique la Dre Georgia Pomaki, chef des spécialistes en santé mentale à Manuvie. Pour développer sa résilience et son sentiment de sécurité, on peut notamment réfléchir à ce qu’on peut faire pour mieux se préparer aux dépenses imprévues, ce qui permettra de réagir plus efficacement aux problèmes lorsqu’ils surviendront. »

Faire appel à un conseiller financier pour élaborer un plan financier, faire le tri dans ses objectifs financiers et définir ses priorités peut donc être une solution à cet égard.

Méthodologie des sondages

• Le Sondage 2020 sur le stress financier a été commandé par Gestion de placements Manuvie et John Hancock Retirement et mené par Greenwald & Associates. Un sondage en ligne a été réalisé en aout 2020 auprès de 589 participants aux régimes de John Hancock Retirement Plan Services et de 1 026 participants aux régimes de Manuvie.

• Le sondage de la Banque Manuvie du Canada, qui en est à sa dixième année, a été mené auprès de 2 001 Canadiens âgés de 20 à 69 ans issus de toutes les provinces et dont le ménage présentait un revenu supérieur à 40 000 $. Il a été réalisé en ligne par Ipsos, du 20 au 26 septembre 2020. Les résultats nationaux ont été pondérés en fonction du sexe, de l’âge, de la région et du niveau de scolarité. Cette enquête a un intervalle de confiance de +/- 2,5 % 19 fois sur 20.