Les Québécois ont accru leur vigilance financière envers l’assurance automobile, la planification de la retraite et la gestion du crédit, révèle le sondage Indice Autorité de vigilance financière 2018 de l’Autorité des marchés financiers. L’indice pour chacun de ces domaines se situe à 74,1 %, 54,5 % et 70,8 %, respectivement. L’indice global se situe à 60,6 %, en « stabilité statistique » par rapport aux résultats de 2014 (60,1 %) et 2016 (61,2 %).

L’Indice Autorité mesure « la perception de l’utilité et le taux d’adoption d’un ensemble de 40 comportements financiers » provenant de différentes catégories, dont la gestion des finances personnelles, les assurances, l’investissement, la relation avec un représentant, la planification de la retraite et la gestion de la fraude.


Indice Autorité 2018

 

« Conformément à sa mission et à son plan stratégie 2017-2020, l’Autorité des marchés financiers accorde une grande importance à l’éducation financière des Québécois, tout spécialement des clientèles plus vulnérables que sont les jeunes et les ainés », soutient Louis Morisset, président-directeur général de l’Autorité.

Baisse de la vigilance en assurance habitation

Les résultats dévoilent que la vigilance financière a toutefois baissé en assurance habitation entre 2012 et 2018, passant de 74,6 % à 70,8 %.

Par ailleurs, l’indice révèle que moins de 50 % des investisseurs disent lire l’information accompagnant leurs placements. De plus, seuls 16 % des participants affirment être en mesure de reconnaitre les trois principaux signes d’une possible tentative de fraude.

« Ces résultats confirme la nécessité que nous poursuivions nos travaux de sensibilisation pour encourager les consommateurs à adopter des comportements financiers avisés en matière de consommation de produits et services financiers », ajoute M. Morisset.

L’Autorité explique que les principaux facteurs qui ont eu un impact significatif sur l’Indice Autorité sont la détention de produits et l’utilisation de services financiers, l’âge, le niveau scolaire, le revenu annuel et le fait d’être en relation d’affaires avec un représentant. Le sondage, mené par la firme Léger pour le compte de l’Autorité, a questionné 1 503 personnes responsables de la gestion des finances dans leur ménage.