Le risque de mortalité, les événements météorologiques récents influencés par le changement climatique, ainsi que les stratégies d’atténuation et d’adaptation sont les sujets d’un nouveau rapport de recherche de Statistique Canada, intitulé De la recherche aux connaissances : perspectives sociales, économiques et sanitaires sur les changements climatiques.
Le rapport, qui résume brièvement les sources de données relatives au changement climatique que Statistique Canada a publiées au fil du temps, définit le changement climatique comme un changement à long terme des conditions météorologiques. Les auteurs ajoutent qu’il existe un consensus scientifique sur le fait que l’activité humaine est la principale cause du changement climatique et citent quelques exemples de politiques canadiennes qui ont fait du changement climatique une priorité.
Parmi les résultats de recherche cités, ils indiquent que l’incidence du cancer du poumon a augmenté de 4,9 % et celle des tumeurs cérébrales de 10 % chez les personnes vivant dans un rayon de 50 kilomètres autour d’un incendie de forêt au cours des dix dernières années. « Les autres types de cancers examinés n’ont pas présenté d’augmentation significative du risque », écrivent-ils.
Chaleur extrême
En examinant les données de 2000 à 2020, ils ajoutent que dans 12 grandes villes canadiennes, le risque quotidien de mortalité était entre 2 % et 8 % plus élevé que la moyenne pendant les épisodes de chaleur extrême. « Environ 295 décès en surnombre à Montréal et 250 à Toronto ont été attribuables aux épisodes de chaleur extrême enregistrés dans ces villes pendant cette période », ajoutent-ils.
Parmi les mesures d’atténuation et d’adaptation, ils examinent l’utilisation des centres climatisés, ainsi que les taxes sur le carbone. Ils soulignent également que le télétravail, d’après les estimations de 2015, pourrait réduire les émissions dues aux transports de 9,6 mégatonnes par an.