Dans votre article de mai 2014 sur le refus des assureurs directs d’être inspectés par la Chambre de l’assurance de dommages, vous mentionnez les raisons pour lesquelles la Corporation des assureurs directs de dommages du Québec ne veut pas que ses membres soient inspectés par la Chambre.À croire qu’ils diraient : « Eh bien, Monsieur le Ministre, nous ne sommes pas assez inspectés, nous devrions l’être plus! »

Je n’ai pas suffisamment d’information ni de preuves, mais j’ai le profond sentiment que c’est du deux poids deux mesures. Les petits cabinets sont très souvent malmenés par la Chambre et ils ne sont pas placés pour s’en plaindre; ils doivent entrer dans le rang.

Il faut aussi se rappeler que l’accès au Fichier central des sinistres automobile, géré par le Groupement des assureurs automobiles, est beaucoup plus simple pour un agent qu’un courtier.

Est-ce qu’un assureur direct fait de la révision des couvertures de chaque client un devoir? Le courtier lui, s’il ne le fait pas, est à blâmer. Pourquoi ce ne serait pas aussi le cas pour les directs?

Il y a bien d’autres points qui demanderaient comparaison. Ceci pourrait justifier que tous les cabinets soient inspectés par le même organisme, et diminuer le déséquilibre entre les différents réseaux de distribution.

Claude Chabot
Président, Paul-Eugene Chabot, Cabinet en assurance de dommages et services financiers
Actionnaire, Réseau Courtiers Unis

 


 

 

 

Vous pouvez faire parvenir vos lettres à l'éditeur à [email protected]