Être adepte de véhicules de loisir a toutefois un cout. Bertrand Rouault, d’April Marine, souligne qu’une balade en bateau de quatre heures sur le Richelieu peut couter 800 $. « Certains ont donc tendance à convertir leur bateau en chalet sur l’eau », dit-il.Le contexte économique a ainsi incité certains plaisanciers à se procurer un bateau d’occasion plutôt qu’un bateau neuf. « 2014 a été une année difficile sur ce plan, alors que trois fournisseurs prestigieux de bateaux au Québec ont fermé leurs portes. On doit donc s’adapter à ce changement, car on va vers un produit où on assurera un bateau qui a quatre ou cinq ans d’âge. Il faut être allumé pour réussir dans ce marché », dit M. Rouault.

Lucie Fréchette, de Leclerc Assurances, confirme que certains suivent de près les prix de l’essence. « Il ne faut pas oublier que c’est un marché de loisir. Il sera intéressant de voir si la baisse du prix du baril de pétrole aura un impact sur la saison estivale. Ça pouvait être un frein dans le passé », dit-elle.