La plus récente mise à jour de la moyenne mobile sur cinq ans de l’Indice actuariel climatique (IAC), qui mesure la variation des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer, rapporte une augmentation au printemps 2024, comparativement à l’hiver 2024.

Cette moyenne est désormais de 1,26 par rapport à la moyenne de zéro durant la période de référence qui s’échelonne entre 1961 et 1990. 

Lors de la dernière mise à jour faite en août 2024 pour la période hivernale, l’IAC avait été établi à 1,22. « En raison d’un décalage dans les données pour le niveau de la mer, la moyenne sur cinq ans initialement déclarée en février 2024 a depuis été revue pour s’établir à 1,23 », indique-t-on dans le communiqué annonçant la mise à jour publiée le 26 novembre dernier. 

Comparaison avec le printemps 2019 

La moyenne mobile sur cinq ans de l’IAC a été révisée à la suite de l’ajout de la donnée saisonnière du printemps 2024. Cette donnée s’est établie à 1,29 pour le Canada et les États-Unis. 

La moyenne mobile étant établie sur cinq ans et actualisée tous les trimestres, la donnée de l’hiver 2024 remplace la donnée du printemps 2019, qui atteignait 0,79. 

Quand les moyennes de l’IAC sont en hausse par rapport à la moyenne de zéro, on en conclut que les événements climatiques extrêmes sont plus fréquents et que la montée du niveau des océans se poursuit. 

Combinaison 

Les données saisonnières trimestrielles sont collectées pour établir cet indice. On considère les variables qui ont le plus d’effet sur la population et l’économie : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer. 

Pour le sous-indice concernant le niveau de la mer, la moyenne mobile sur cinq ans pour le Canada et les États-Unis s’établissait à 3,12 au printemps 2024, comparativement à 3,08 au trimestre précédent. Au printemps 2019, le même sous-indice se chiffrait à 2,46.