La moyenne mobile sur cinq ans de l’Indice actuariel climatique (IAC), qui mesure la variation des conditions météorologiques extrêmes et du niveau de la mer, a été récemment mise à jour. On rapporte une augmentation de l’indice durant l’automne 2024 comparativement à l’été 2024.
Cette moyenne est désormais de 1,35 par rapport à la moyenne de zéro durant la période de référence qui s’échelonne entre 1961 et 1990.
Lors de la dernière mise à jour faite en février dernier pour la période estivale, l’IAC avait été établi à 1,31.
« L’augmentation est attribuable à des changements dans la fréquence des températures inférieures au 10e percentile (T10) et supérieures au 90e percentile (T90) », précise-t-on dans le communiqué publié le 27 mai dernier.
Comparaison avec l’automne 2019
L’ajout de la donnée saisonnière de l’automne 2024 permet de mettre à jour la moyenne mobile sur cinq ans de l’IAC. Cette donnée atteignait 2,07 pour le Canada et les États-Unis.
La moyenne mobile étant déterminée sur cinq ans et actualisée tous les trois mois, la donnée de l’automne 2024 remplace celle de l’automne 2019, qui s’établissait à 1,22.
Quand les moyennes de l’IAC sont en hausse par rapport à la moyenne de zéro, on en conclut que les événements climatiques extrêmes sont plus fréquents et que la montée du niveau des océans se poursuit.
Combinaison
Plusieurs données saisonnières trimestrielles sont recueillies pour établir cet indice. Pour ce faire, on utilise les variables qui ont le plus d’effet sur la population et l’économie : les températures élevées et basses, les fortes précipitations, les sécheresses, les vents forts et le niveau de la mer.
Pour le sous-indice relié au niveau de la mer pour le Canada et les États-Unis, il se chiffrait à 4,51 à l’automne 2024, comparativement à 3,15 au trimestre précédent. La moyenne mobile sur cinq ans de ce sous-indice atteignait 2,96 à l’automne 2024, comparativement à 2,45 à l’automne 2019.