L’Institut québécois de planification financière (IQPF) et le Financial Planning Standards Council (FPSC) ont conclu un partenariat stratégique qui permettra aux deux organismes d’uniformiser les bases de la profession de planificateur financier à l’échelle du pays.
Par, ailleurs, le FPSC deviendra FP Canada à compter du 1er avril 2019. Les deux organismes travailleront en commun pour l’avancement de la profession de planificateur financier, pour mieux servir le public.
Ordre professionnel
Les deux partenaires estiment que la planification financière doit devenir une profession, afin de mieux servir le public. Pour atteindre cet objectif, les organismes qui travaillent au développement de la profession doivent s’allier.
« Le fait que FP Canada et l’IQPF partagent les mêmes buts et la même vision de la planification financière rendait ce partenariat tout naturel », a affirmé Julie Raîche, présidente du conseil d’administration de l’IQPF. Le partenariat prévoit que l’IQPF et les planificateurs financiers du Québec participeront à la gouvernance de FP Canada, pour établir des normes unifiées. Ils coordonneront leurs voix pour s’exprimer au nom de la profession à l’échelle du pays.
Les deux organismes reconnaissent aussi que ce sont les provinces qui encadrent les professions au Canada. « L’implication de l’IQPF permettra l’harmonisation nécessaire à l’établissement d’une profession de planificateur financier homogène à l’échelle du Canada. Cela sera non seulement bénéfique pour les planificateurs financiers de partout au Canada, mais aussi pour l’industrie des services financiers et ses intervenants. Mais, plus important encore, ce sera bénéfique pour le public canadien », déclare Dan Busi, président du Conseil d’administration du FPSC.
Bilinguisme à PF Canada
Le partenariat prévoit la création d’un comité conjoint de stratégie. Ce comité devra instaurer un mécanisme officiel pour établir une stratégie réellement nationale, dans le but de créer une profession plus solide à l’échelle du Canada. Selon l’entente, FP Canada exercera ses activités dans les deux langues officielles, dans la mesure du possible. L’organisme aura notamment un site Internet bilingue.