L’Union Canadienne a revu et amélioré son produit d’assistance Aladin. Le marché mou et l’agressivité des assureurs directs ont poussé l’assureur à aller de l’avant afin de fidéliser sa clientèle.Après sept années d’existence, L’Union Canadienne a estimé qu’il était temps de redonner un coup de fraîcheur à son service d’assistance pour voir s’il correspondait toujours aux besoins de ses clients. Patrick Ratté, vice-président marketing, affirme qu’il agit d’un élément important puisque l’offre d’Aladin est un moteur de rétention pour l’assureur.

Pour parer aux attaques des assureurs directs, L’Union Canadienne mise sur une fidélisation accrue de sa clientèle et les doubles-contrats sont dans sa ligne de mire. Avec la nouvelle mouture d’Aladin, l’assureur entend fidéliser les clients du programme Liaison, c’est-à-dire ceux qui sont munis d’un contrat habitation et automobile de l’assureur. Par la suite, dans plus ou moins un an, l’assureur visera à accroître sa clientèle. « On parle beaucoup de développement des affaires et il est certain que l’offre d’Aladin permet d’aller en ce sens. Cependant, nous visons tout d’abord à retenir la clientèle déjà présente », explique M. Ratté.

Le gros des changements touche les clients du programme Liaison. « Le programme de base d’Aladin a été revu, mais on a profité de la relance du service d’assistance pour valoriser la clientèle qui a un double-contrat avec nous », ajoute Vincent Laniel, conseiller marketing.Désormais, en plus de bénéficier d’un accès aux services de base d’Aladin, les clients du programme Liaison ont aussi droit à l’assistance conseils automobiles téléphonique, un entretien préventif sur leur voiture une fois par an, de la planification de voyages et de l’assurance voyage gratuite par le biais de l’assureur Travel Insurance Canada (TIC). TIC est une filiale du Groupe Cooperators, au même titre que L’Union Canadienne.

L’autre élément qui a motivé l’assureur à rafraîchir Aladin est le marché mou dans lequel évolue l’assurance automobile depuis quelques années. « Nombre de concurrents jouent sur une tarification à la baisse. Nous voulons nous distinguer autrement que par le prix. À prix égal, nous offrons des services supplémentaires, sans toucher aux primes », révèle M. Ratté.