Une nouvelle étude menée par Celent et mandatée par Equisoft révèle que 91 % des assureurs interrogés accordent la priorité à l’utilisation des données et des technologies analytiques pour prendre des décisions éclairées sur les prix. La construction de modèles actuariels de tarification est l’activité où ils constatent que les données gérèrent le plus de valeur pour leur organisation.
Voilà quelques-unes des conclusions tirées du sondage mené auprès de directeurs des TI et d’autres hauts dirigeants de sociétés nord-américaines de moyenne ou grande taille. Elles œuvrent en assurance vie individuelle, en rentes et en assurance collective.
Dans un communiqué ayant servi à annoncer la publication du rapport, les chercheurs de Celent indiquent que « les attentes plus élevées des clients en matière d’expérience numérique ont pour effet de segmenter le marché entre les entreprises avisées et les entreprises à la traîne ». Les analystes affirment ainsi que les assureurs doivent davantage s’intéresser aux données et miser sur la numérisation, la connectivité, l’analytique et l’automatisation pour en extraire plus de valeur.
Le rapport, qui s’intitule Tirer de la valeur des données : point de vue d’un assureur, indique que 73 % des assureurs donnent la priorité à l’utilisation des données dans les domaines de l’expérience client, du service à la clientèle et des perspectives client, tandis que le marketing est cité par 64 % des assureurs interrogés. Fait intéressant, 55 % des assureurs accordent la priorité à l’utilisation des données pour la cybersécurité, les ventes, la lutte contre la fraude et la souscription.
« La promesse de gagner un avantage concurrentiel notable en utilisant des décennies de données pour alimenter les systèmes d’intelligence artificielle et de souscription est irrésistible pour les assureurs », affirme Brian Carey, directeur principal, intégration des applications, à Equisoft. « La migration nécessaire des données et la complexité de leur intégration représentent à la fois un risque et un défi pour de nombreuses sociétés. » Les chercheurs ajoutent que de nombreuses sociétés se heurtent à des obstacles liés à leur culture.
« Les sociétés disposent de plus de données que jamais », peut-on lire dans le rapport. « Ces données proviennent des processus de transformation et d’intégration numériques, ainsi que des interfaces avec diverses sources de données, d’analyses, de solutions et d’innovations […]. Augmenter la valeur de ses nouveaux actifs est la clé d’une compétitivité durable. »