Le Conseil des professionnels en services financiers (CDPSF) et la section montréalaise de l'Association of Certified Anti‐Money Laundering Specialists (la Section ACAMS Montréal) ont décidé d’unir leurs efforts dans la lutte contre le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes.
C’est à l’initiative de la Section ACAMS Montréal que le dialogue s’est amorcé entre les deux groupes. Ces discussions ont permis de confirmer la complémentarité de la mission des deux organisations. L’enracinement régional du Conseil, avec ses 20 vingt délégations régionales, et l’expertise qui a été développée en matière de formation continue sur le blanchiment d’argent s’avère un bon complément pour la Section ACAMS Montréal.
« La lutte contre le blanchiment d’argent est un enjeu moderne incontournable, car les risques sont majeurs à la fois pour les institutions financières et les gens qui y travaillent. Dans bien des cas, les gens sont habités par un faux sentiment de sécurité. Ils méconnaissent les risques qu’ils prennent, et ce, même s’ils sont de bonne foi », a déclaré Linda Caron, coprésidente de la Section ACAMS Montréal.
La Section ACAMS Montréal et le Conseil sont en train de définir les détails d’un programme d’adhésion privilégiée. Un colloque ayant pour thème « Ensemble, protégeons le professionnel en services financiers » aura d’ailleurs lieu à Laval les 26 et 27 mai 2016 pendant l’assemblée générale annuelle du Conseil.
« La mission du Conseil est d’assurer notamment la protection de tous les professionnels en services financiers, a dit Mario Grégoire, le président du CDPSF. En ce sens, le recyclage des produits de la criminalité, et ses conséquences potentiellement terribles pour les professionnels qui peuvent s’y trouver piégés constituent une menace de premier ordre pour nos membres et le Conseil s’en préoccupe. Unir nos forces avec la Section ACAMS Montréal fait donc partie de la vaste entreprise de sensibilisation dans laquelle s’est engagé le Conseil en matière de blanchiment d’argent afin de protéger les professionnels. »