Le 15 avril, Gestion de placements Manuvie a publié ses plus récentes perspectives économiques, dans lesquelles elle dit s’attendre à ce que l’économie du Canada se comporte bien dans la deuxième moitié de l’année grâce à des politiques budgétaires et monétaires accommodantes et à une accélération de la reprise économique aux États-Unis.   

L’équipe responsable de la gestion des placements a examiné de plus près la troisième vague de la pandémie de COVID-19 et ses répercussions sur l’économie canadienne. Dans son rapport intitulé Reprise économique au Canada – retardée et non déraillée, elle commente également le marché du logement, les plans de la Banque du Canada et la vigueur du dollar canadien. 

« À notre avis, la dernière éclosion […] devrait être perçue comme un retardement (et non comme un déraillement) de la reprise économique au Canada », peut-on lire dans le rapport. Même si la confiance et des investissements des entreprises demeurent des sujets de préoccupation, l’incidence économique de la plus récente éclosion devrait être atténuée, dit-on, par des mesures budgétaires extraordinaires et soutenues et par la réouverture de l’économie américaine, qui montre des signes de forte reprise.   

Marché du logement et marché boursier 

Gestion de placements Manuvie indique que les prix des propriétés actuels sont attribuables aux bas taux d’intérêt, aux mesures de relance budgétaire et aux niveaux d’emploi élevés. « Cependant, certains éléments indiquent que la spéculation sur les prix s’étend au-delà des grandes villes comme Toronto et Vancouver, où le niveau d’activité suggère que nous pourrions être plus proches du territoire d’une bulle immobilière que des fondamentaux du marché », ajoutent les auteurs du rapport. Ils ont de plus examiné les risques que la flambée des prix représente pour l’économie canadienne.   

Les auteurs du rapport s’attendent à ce que l’indice composé S&P/TSX surpasse l’indice S&P 500 (pour lequel les perspectives sont aussi favorables) au cours des 12 prochains mois, selon le rendement rajusté en fonction du taux de change. « Nous trouvons également les actions canadiennes intéressantes d’un point de vue tactique. À court terme, nous pensons que le marché boursier canadien pourrait bénéficier de sa forte exposition aux secteurs cycliques, soit les secteurs financiers, de l’énergie et des matériaux. […] Nous nous attendons à ce que les services financiers profitent d’un environnement de taux d’intérêt plus élevés et à ce que les secteurs de l’énergie et des matériaux bénéficient de la réouverture mondiale. »