L’association regroupant les principaux assureurs crédit du Canada change à nouveau de nom. Elle sera dorénavant connue sous le nom d’Association canadienne de l’assurance comptes clients.À l’automne 2011, six assureurs se sont regroupés pour former l’Association des assureurs crédit privés du Canada. Un an plus tard, ils ont formé une autre association pour accueillir Exportation et Développement Canada (EDC). Cette seconde association portait le nom d’Association d’assurance crédit du Canada.

Cette dernière a changé de nom à l’été 2013 pour devenir l’Association de l’assurance pour les créances Canada. Au même moment, il fut décidé de mettre fin aux activités de l’Association des assureurs crédit privés du Canada.
L’Association vient toutefois de changer de nom à nouveau, mais uniquement en français. Elle conserve son pendant anglais, Receivables Insurance Association of Canada.

Pourquoi ce changement? Il découle d’une consultation menée auprès des membres bilingues de l’Association, et tout particulièrement EDC, a expliqué le président de son conseil d’administration, Mark Attley, au Journal de l’assurance.

« Nous en sommes venus à la conclusion que le nom Association canadienne de l’assurance comptes clients était celui qui avait le plus de sens pour notre organisation. Nous voulions choisir un nom qui décrivait clairement ce que nous faisons, comme c’est le cas en anglais. On croit que ce nouveau nom fera le travail. Ce sera le dernier changement de nom. Nous voulons promouvoir l’assurance comptes clients aux courtiers, banques et entreprises du Québec. Nous sommes sérieux dans notre démarche et nous venons d’ailleurs de lancer notre site Web en français », a affirmé M. Attley au Journal de l’assurance.

L’assurance créances protège les entreprises des clients se trouvant au Canada ou ailleurs et qui sont incapables de s’acquitter de leurs obligations de paiement. Ce marché représente actuellement environ 200 millions de dollars (M$) de primes au Canada. L’objectif de l’Association est de faire passer ce nombre à 350 M$, d’ici cinq ans.