Lorsqu’un voyageur hivernant fait appel à son conseiller, ce dernier doit considérer une grande variété de facteurs. Il n’y a pas de solution universelle, rappelle Robin Ingle, PDG d’Ingle International.
Il recommande aux conseillers de tenir compte de trois grands éléments pour évaluer si leur client est bien protégé. Tout d’abord, bien lire les critères d’admissibilité, car ils peuvent présenter des nuances. Par exemple, une police peut stipuler que la personne ayant reçu un pronostic terminal ne peut être couverte, tandis qu’une personne atteinte d’un cancer peut parfois l’être, parfois pas.
Ensuite, Robin Ingle signale que certaines polices ont des restrictions liées à l’âge. Par conséquent, elles peuvent ne pas couvrir les personnes de plus de 65 ou 80 ans. Le conseiller doit donc bien surveiller ce critère.
Finalement, M. Ingle rappelle qu’il est important que les prestations répondent aux besoins du client. Par exemple, quelle est la nature de la protection offerte ? Suffira-t-elle à répondre aux besoins ? Il précise que la plupart des polices canadiennes comprennent des prestations combinées totalisant entre deux et dix millions de dollars.
« Veillez à ce que les prestations couvrent les soins médicaux et hospitaliers d’un patient ambulatoire. Les programmes standards ne comportent pas de protection visant un problème de santé instable ou récemment diagnostiqué », souligne-t-il.