Un sondage commandé par RBC Assurances révèle que plus de la moitié des Canadiens pensent qu'ils éprouveraient des difficultés financières si leur paie était retardée ne serait-ce que d'une semaine. Aussi, trois répondants sur quatre (76 %) croient qu'une invalidité les empêchant de travailler pendant trois mois serait lourde de conséquences sur la situation financière de leur famille, en les contraignant par exemple à s'endetter de manière importante ou à modifier leurs plans de retraite.

Malgré ces inquiétudes, environ le quart des travailleurs canadiens (27 %) ont abordé l'incidence financière qu'aurait une éventuelle invalidité sur leur famille. Cette proportion n'augmente pas de manière importante chez les travailleurs qui ont mentionné avoir déjà dû s'absenter du travail pour des raisons d'invalidité (33 %).

Selon des recherches sectorielles citées par RBC, 26 % des Canadiens ne pourraient pas réunir 2 000 $ au cours du prochain mois pour couvrir une dépense imprévue. Plus de la moitié des Canadiens pensent qu'ils se trouveraient dans une situation financière précaire si leur paie était retardée ne serait-ce que d'une semaine.

Le sondage de RBC Assurances révèle que seulement 16 % des répondants détiennent une assurance invalidité individuelle outre la protection offerte par leur employeur, le cas échéant. Parmi les travailleurs canadiens n'ayant pas souscrit d'assurance individuelle, le dixième ne sait pas ce qu'est l'assurance invalidité et le quart (22 %) n'a pas réfléchi à l'éventualité d'être frappé d'invalidité.

S'ils devaient arrêter de travailler pour des raisons d'invalidité, la plupart des Canadiens puiseraient dans leur épargne personnelle (34 %) pour régler leurs frais de subsistance. D'autres affirment qu'ils compteraient sur le revenu de leur conjoint ou partenaire (29 %), sur l'aide du gouvernement (19 %) ou sur la vente de placements (16 %). Quinze pour cent des travailleurs canadiens ne savent pas comment ils couvriraient leurs dépenses courantes s'ils étaient frappés d'invalidité.