La quatrième enquête annuelle menée par Manuvie auprès des membres de régimes de retraite canadiens et des retraités a révélé que 47 % des retraités ont quitté le marché du travail plus tôt que prévu — en moyenne vers l’âge de 59 ans — et que leur situation était moins bonne que celle de leurs homologues qui ont pris leur retraite comme prévu. Le sondage fait également écho à d’autres enquêtes qui suggèrent que les Canadiens qui ont un conseiller financier et un plan de retraite s’en sortent mieux que ceux qui n’en ont pas.
Dans son rapport, Manulife Financial Resilience and Longevity Report, basé sur des entretiens avec 1 572 membres de régimes et 523 retraités, Manuvie a également constaté que, malgré les améliorations économiques depuis la dernière enquête sur la retraite de la société en avril 2023, 41 % des travailleurs d’aujourd’hui sont presque deux fois plus susceptibles de qualifier leur situation financière de « passable » ou « médiocre ».
Seuls 19 % ont indiqué que leurs finances étaient « très bonnes » ou « excellentes ». Dans son rapport, Manuvie examine la résilience financière, les principales préoccupations, les attitudes face à l’investissement et la préparation à la retraite chez les générations en âge de travailler ainsi que chez les retraités.
Une meilleure préparation à la retraite
Parmi les personnes interrogées, 33 % avaient établi un plan de retraite formel et complet ; 41 % ont déclaré avoir un conseiller financier. Ceux qui disposent des deux éléments déclarent avoir une meilleure situation financière et une plus grande préparation à la retraite, ajoute Manuvie dans un communiqué sur la publication de l’enquête.
« Près des trois quarts des répondants ayant un conseiller ont déclaré être dans une bonne situation financière, tandis qu’environ la moitié de ceux qui n’en avaient pas estimaient être dans une bonne situation », indiquent les auteurs du rapport. De plus, 77 % des personnes disposant d’un plan de retraite se sentaient confiantes quant à leur situation financière, contre seulement 51 % de celles sans plan.
La moitié des répondants ont affirmé qu’ils n’utiliseraient pas de services de planification financière et de conseils s’il y avait un coût associé ; seulement un sur trois a déclaré être prêt à payer pour une consultation en personne.