Un nouveau rapport de Statistique Canada, intitulé Emploi par choix ou par nécessité chez les personnes âgées nées au Canada et les personnes âgées immigrantes, examine dans quelle mesure différents aînés, âgés de 65 à 74 ans, ont travaillé par choix ou par nécessité en 2022.
« Les personnes âgées nées au Canada et les personnes âgées immigrantes pourraient aider à atténuer les pressions à la baisse exercées sur le taux d’emploi global grâce à leur participation au marché du travail », indique Statistique Canada.
« De nombreux aînés travaillent après l’âge de 65 ans pour diverses raisons. » Ces raisons incluent des économies de retraite insuffisantes, des dépenses imprévues, la responsabilité de soutenir leurs enfants et autres membres de la famille, et le besoin de réalisation personnelle.
Implications pour le bien-être
« Le travail par choix et non par nécessité peut avoir d’importantes répercussions sur le bien-être des personnes âgées », ajoutent les auteurs du rapport.
Les aînés qui ont travaillé par nécessité en 2022 étaient moins susceptibles d’être à leur compte et plus enclins à travailler à temps plein par rapport à ceux qui travaillaient par choix. Ils ont également gagné des salaires nettement inférieurs.
Bien que la propension à travailler n’ait pas varié de manière substantielle selon les niveaux d’éducation — le nombre de personnes possédant un diplôme universitaire et celui des personnes sans diplôme d’études secondaires qui ont déclaré avoir besoin de travailler étaient à peu près les mêmes — le nombre de ceux qui travaillaient par choix augmentait nettement avec le niveau d’éducation.
En somme, 21 % des aînés au Canada étaient employés en 2022. De ce pourcentage, 9 % déclarent travailler par nécessité, tandis que 12 % travaillaient par choix.