De moins en moins de Québécois ont une perception défavorable des professions en assurance de dommages.

Un récent sondage de la firme Léger, commandé par la Coalition pour une relève en assurance de dommages, révèle que ce sont 25 % des Québécois qui ont une perception défavorable des professions offertes par l’industrie.

Ce score est meilleur qu’en 2013, alors que la perception négative était de 32 %, et de 40 % en 2006. La Coalition mène de tels coups de sonde depuis 15 ans.

En outre, 38 % des Québécois perçoivent les carrières en assurance de dommages comme étant stables et bien rémunérées. C’est une progression de trois points de pourcentage par rapport à 2017. La Coalition révèle aussi que 13 % des Québécois sondés estiment que les carrières en assurance de dommages sont des métiers d’avenir offrant un taux de placement très élevé.

Robert LaGarde, président et chef de la direction de la Coalition, juge ces résultats encourageants. « Ils démontrent qu’il est important de poursuivre nos efforts de promotion pour attirer une relève compétente. Rappelons que 6 000 postes sont à pourvoir dans l’industrie d’ici 2023. Cela est en adéquation avec notre nouveau positionnement : être le PEP dont l’industrie a besoin. Il reflète la vivacité, le dynamisme et le rayonnement des carrières en assurance de dommages », a-t-il commenté.

Mythes à briser

La Coalition a aussi relevé quelques points négatifs dans la perception des Québécois face aux carrières en assurance de dommages. Ainsi, près d’un Québécois sur cinq perçoit ces professions comme étant ennuyeuses et routinières. De plus, 6 % d’entre eux pensent qu’elles offrent très peu de débouchés.

La Coalition dit aussi constaté que les conditions de travail offertes doivent être mieux connues. Le sondage mené par Léger démontre, selon la Coalition, que le salaire moyen à l’embauche des emplois en assurance de dommages est largement sous-estimé par les Québécois.

Plus de la moitié des répondants, soit 54 %, croit que celui-ci se situe sous la barre des 41 000 $. Pourtant, un professionnel entame sa carrière avec un salaire moyen autour de 47 000 $, indique la Coalition.

De plus, devant un choix de quatre formations collégiales d’avenir, 76 % des répondants ignorent que le DEC Conseil en assurances offre d’excellentes conditions. « Outre les conditions avantageuses et la sécurité de l’emploi, les professionnels en assurance de dommages ont le pouvoir d’aider les gens et relèvent des défis au quotidien. Il est primordial de démystifier le domaine pour attirer les jeunes à y faire carrière. L’arrivée de nouvelles tendances et technologies comme l’économie de partage, la voiture autonome, l’intelligence artificielle et les mégadonnées transforment actuellement l’industrie et amènent les professionnels à parfaire leurs connaissances. C’est donc un choix plus que gagnant », affirme M. LaGarde.

Immigration : opération séduction

La Coalition a aussi sondé les Québécois à savoir s’ils pensaient que l’industrie de l’assurance de dommages pouvait offrir des perspectives de carrière intéressantes aux candidats issus de l’immigration. Ils n’ont été que 5 % à répondre par l’affirmative. Selon la Coalition, 12 % des entreprises présentes en assurance de dommages au Québec ont embauché au moins un candidat issu de l’immigration en 2019, soit l’équivalent de 7 % des embauches totales.