Bien que le Réseau Courtiers Unis ait connu un rythme d’adhésion plus lent que les années précédentes, la bannière n’a pas enregistré de décroissance.

Trois nouveaux cabinets se sont ajoutés à leurs rangs en 2016, portant le nombre de membres à plus d’une centaine pour un volume de primes avoisinant les 200 millions de dollars. « Ça a été une année de renforcement et de consolidation, explique Louis Bois, président de Réseau Courtiers Unis. Nous avons eu de nouvelles adhésions et plusieurs fusions et acquisitions, heureusement à l’intérieur de la bannière. »

En termes de rentabilité, l’année 2016 s’est avérée « encore meilleure » que 2015, qui avait été satisfaisante de ce côté. « Nous avons eu une amélioration de nos performances du côté du ratio sinistre-prime, ce qui nous réjouit beaucoup » ajoute M. Bois.

Pour 2017, la bannière compte continuer de développer trois axes principaux, soit la rentabilité, la conservation et le développement des affaires.

« Pour nous, ce sont des facteurs de performance traditionnels. Ils sont toujours aussi nécessaires. On travaille beaucoup avec nos cabinets membres pour qu’ils soient rentables, » dit M. Bois. Pour atteindre cet objectif, des visites sont rendues régulièrement chez les membres pour les appuyer dans la gestion, leur donner du support technique et logistique.

Face aux modifications à la loi 188 et à la vente de produits d’assurances sur le Web, M. Bois dit s’inquiéter du « double standard » qui s’impose aux courtiers. Ce qui le dérange, ce sont les frais d’exploitation, comme pour les permis de pratique, que doivent payer les courtiers et que n’aura pas à payer un distributeur direct sur le Web. « Si on se retrouve avec un distributeur qui n’a plus à payer des frais d’exploitation et d’opération, cet assureur détient un avantage compétitif contrairement aux courtiers, » soutient M. Bois.

Toutefois, il est persuadé que les clients verront toujours la pertinence de faire affaire avec un courtier, même les milléniaux qui transigent généralement par les nouveaux médias. « Les clients s’informent et magasinent en ligne, mais ils réalisent qu’ils ont besoin de service et qu’ils doivent faire appel à un professionnel. C’est en étant près d’eux, en offrant un service rapproché qu’on se protège de cette éventuelle concurrence, » conclut-il.