Le Mouvement Desjardins a connu une hausse de ses excédents nets rajustés pour les secteurs d’assurance de personnes et de dommages au troisième trimestre de 2018. La bonne performance du réseau des caisses a également profité généralement à la croissance des excédents nets rajustés de l’institution financière.

Les excédents rajustés avant ristournes aux membres s’établissent à 570 M$ pour le troisième trimestre, en hausse de 14 % par rapport à ceux enregistrés à la période correspondante de 2017, qui étaient de 500 M$. Les revenus d’exploitation de l’entreprise ont atteint 694 M$, excluant les gains réalisés lors de la vente de filiales en 2017.

« Le troisième trimestre se conclut par une très bonne performance globale. Nous avons mis de l’avant plusieurs initiatives novatrices, notamment en matière de développement durable et avons connu une forte croissance de notre nombre de membres. Nous avons ainsi lancé de nouveaux fonds en investissement responsable, faisant de Desjardins l’institution financière offrant la plus large gamme de fonds IR au Canada », a souligné Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins.

Croissance de 43 % en assurance de personnes

Le secteur de la gestion de patrimoine et de l’assurance de personnes a enregistré des excédents de 174 millions de dollars (M$), représentant une croissance de 43 % par rapport à la période correspondante de l’année précédente.

L’expérience technique plus favorable et la hausse des revenus liés à la croissance des actifs sous gestion ont permis ce gain de la part du mouvement coopératif.

Les tornades en Outaouais ralentissent la croissance

En assurance de dommages, les excédents nets rajustés sont de 70 M$, une hausse de 7 M$ (11 %) par rapport au troisième trimestre de 2017 (63 M$) excluant le gain net des frais liés à la vente de Western Financial Group et de Western Life Assurance Company. En incluant ce gain, les excédents nets du troisième trimestre de 2017 s’élèvent à 318 M$.

Desjardins explique cette augmentation par la hausse des revenus de placement, mais qui est compensée en partie par la sinistralité plus importante, « notamment en raison de la survenance d’une catastrophe liée aux tornades et aux vents forts » des régions de Gatineau et d’Ottawa.