TAG Tracking rend ses unités de repérage encore moins détectables en les réduisant à 70 % de leur taille actuelle. Dès le mois de mai, les véhicules des clients du système de repérage compteront 5 à 8 tags de la grosseur d’un grain de riz.Les voleurs ne savent pas combien de tags sont installés sur la voiture puisque le nombre varie d’une à l’autre. « Nous avons besoin d’un seul tag pour repérer un véhicule », rappelle Freddy Marcantonio, vice-président, développement des affaires et distribution de TAG.

L’entreprise continuera aussi de marquer 10 à 15 pièces du véhicule avec les « nano-tags », très petits eux aussi. L’efficacité de ces nano-tags a récemment été testée en demandant à des enquêteurs de dissimuler les pièces de véhicules « perte totale » marqués dans plusieurs cours à ferrailles du Québec. « Toutes les pièces ont été localisées et retrouvées », a souligné M. Marcantonio.

Depuis les débuts de TAG, 54 véhicules équipés du système de repérage ont été volés, et tous ont été retrouvés, affirme-t-il sans hésitation. L’entreprise compte plus de 55 000 clients au Québec et en Ontario.

Par ailleurs, la firme de repérage a annoncé en primeur à la Journée de l’assurance de dommages 2014 qu’elle est en train de développer un système qui empêchera les conducteurs de texter au volant. « Nous nous apprêtons à franchir une nouvelle étape dans le développement de notre entreprise en combinant la prévention du vol automobile, la télémétrie et le contrôle-blocage du téléphone cellulaire des conducteurs. Nous offrirons une protection qui fera en sorte que les conducteurs pourront se rendre en toute sécurité à leur destination, sans distraction », a dit M. Marcantonio, lors de la Journée de l’assurance de dommages.

Le dispositif de repérage de TAG sera ainsi combiné à la technologie sans fil Dedicated Short Range Communication (DSRC). La particularité du système développé par TAG est qu’il ne gênera pas les autres passagers du véhicule qui voudront consulter leurs appareils mobiles. Il entravera seulement celui du conducteur. Par ailleurs, en cas d’urgence, le conducteur sera en mesure de joindre le 9-1-1.

M. Marcantonio rappelle d’ailleurs que les corps policiers du Québec ont remis 63 495 constats d’infraction en 2012. C’est 20 000 de plus qu’en 2009, rapporte la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ).