Selon René Vocelle, le Groupe Ultima a complété à 95% la conception de son environnement informatique Ulti-Gestion. En 2010, on travaillera à le déployer chez ses cabinets. « Pour ce qui est de la passerelle avec les assureurs, on l'a retardée, car certains assureurs n'étaient pas prêts, compte tenu qu'ils doivent changer leurs logiciels. Si on avait fait le tout maintenant, il aurait fallu recommencer dans deux ans. De plus, en 2011, on va travailler à commercialiser Ulti-Gestion dans tout le réseau de courtage », explique M. Vocelle, PDG de la bannière.
Ultima a aussi vu une augmentation de son volume de primes, qui est passé de 508 millions de dollars (M$) à 522 M$ de 2008 à 2009. « On a réalisé tous nos objectifs de l'année à cet effet. De plus, le volume interne d'Ultima est passé de 28 à 46 M$ en seulement trois ans. On en est très satisfaits, surtout dans un contexte de marché mou », dit M. Vocelle.
Il ajoute que la formation a été une partie importante des succès d'Ultima en 2009. « Nous avons un cours de vente en assurance des particuliers qui a connu beaucoup de succès et nous l'avons adopté à l'assurance aux entreprises. Nous avons aussi développé un cours sur les ventes croisées», dit-il.
La bannière a toutefois perdu un membre en 2009. Assurances Beaucage Mercedem a décidé de ne pas renouveler son contrat, qui a échu en 2009. Il ne s'agissait pas d'un actionnaire. La bannière compte toujours 11 actionnaires et trois membres supplémentaires. M. Vocelle ne ferme pas la porte à de nouveaux membres, mais rappelle qu'il est difficile d'en intégrer avec sa politique de protection du territoire. Toutefois, Ultima a réussi à augmenter le nombre de ses points de vente grâce aux acquisitions réalisées par deux de nos membres. « On poursuit notre croissance par deux moyens, la croissance organique et la croissance par acquisitions », précise M. Vocelle.
Le PDG d'Ultima s'attend à ce que 2010 soit une année de stabilité. « En informatique, toutes nos énergies seront consacrées à la mise en place d'Ulti-Gestion dans nos cabinets. On ne fera rien d'autre en informatique. Quant aux programmes, nous avons prévu un budget de 55 M$ à cet effet. On va aussi continuer à taper sur le clou de la formation », dit M. Vocelle.