Près de 20 % des assureurs n’ont pas encore pris en considération la modernisation de leurs systèmes patrimoniaux alors que 70 % d’entre eux l’ont entrepris ou terminé et qu’environ 10 % entameront la modernisation cette année, selon un sondage mené par Celent.
L’étude annuelle faite auprès des dirigeants principaux de l’Information a révélé leurs priorités pour l’année en cours. L’investissement en intelligence artificielle et les insurtechs en font partie.
Un impact en expansion
L’impact du numérique est en expansion auprès des assureurs vie selon le cabinet de recherche spécialisé en technologie des services financiers, une division de Oliver Wyman, qui est une filiale de Marsh & McLennan Companies. Les assureurs vie ont tous des investissements numériques en cours.
Les initiatives en matière d’intelligence artificielle ont grandement progressé au sein des assureurs vie, selon le rapport. En 2017, 10 % des répondants avaient indiqué prévoir investir en ce sens. En 2018, 60 % d’entre eux prévoient le faire.
L’investissement en TI reste stable
Celent affirme que l’investissement en technologies de l’information (TI) est stable puisqu’il se situe à 4-5 % du chiffre d’affaires depuis plusieurs décennies. Un total de 30 % du budget en TI est alloué à l’implantation de nouveaux systèmes et 12 % sont consacrés à l’innovation. Le rapport qualifie ces chiffres « d’encourageants » puisqu’ils montrent la volonté des assureurs à investir en technologies.
Un engouement modeste autour des insurtech
« L’investissement dans l’innovation et l’insurtech augmente, mais reste modeste », indique le sondage. 18 % des assureurs vie sondés ont exprimé avoir implanté une solution insurtech tandis que 40 % des répondants travaillent avec des fournisseurs d’insurtech.
12 % des assureurs sondés disent investir dans le milieu. « Si un assureur investit dans une compagnie d’insurtech, ça ne veut pas nécessairement dire qu’ils utilisent la technologie », nuance Celent.
Le rapport se veut toutefois optimiste en démontrant que de 2017 à 2018, des compagnies répondantes au sondage ont passé d’une participation passive à une participation active par rapport à leur implication dans les insurtechs.