Plus d’un quart des employés affirment par ailleurs avoir été malades au cours des six derniers mois en raison du stress lié au travail. Selon une nouvelle étude menée par Morneau Shepell, un employé canadien sur trois dit avoir ou avoir eu un problème de santé mentale comme la dépression ou les troubles d'anxiété. De plus, 27 pour cent affirment éprouver des symptômes importants de stress.
Par ailleurs, plus de la moitié des employés (58 %) ont rapporté avoir subi des effets négatifs du stress au travail, alors que près de la moitié (45 %) ont révélé avoir songé à quitter leur emploi en raison du stress lié au travail et de ses répercussions. De plus, presque un tiers des employés (31 %) ont pris des jours de congé en raison du stress lié au travail, et un quart (25 %) ont affirmé avoir été malades au cours des six derniers mois pour les mêmes raisons.
Selon Alan Torrie, président et chef de la direction de Morneau Shepell, « les employeurs commencent à comprendre que la maladie mentale n'est pas un enjeu qui ne préoccupe que quelques personnes, mais qu'il concerne l'entreprise dans son ensemble. Ces dernières années, de nombreuses entreprises ont fait d'énormes progrès, mais il reste beaucoup de travail à faire pour que tous les milieux de travail soient psychologiquement sains et pour donner aux gens le courage de chercher l'aide dont ils ont besoin. »
Toujours selon l'enquête, une écrasante majorité des employés croient qu'un milieu de travail psychologiquement sain est un milieu de travail productif. En effet, 90 pour cent d'entre eux affirment que la gestion de la santé mentale est importante pour la productivité.
Autre fait intéressant : dans beaucoup de cas, les employés sont plus durs que les employeurs à l'égard des personnes atteintes d'une maladie mentale. En effet, un employé sur cinq (19 %) croit qu'une personne atteinte de maladie mentale exerce un plein contrôle sur sa maladie (alors que chez les employeurs, cette proportion s'élève à 12 %).