Une nouvelle étude du Financial Resilience Institute, financée par Co-operators, indique qu’il existe une corrélation claire entre une couverture d’assurance adéquate et une meilleure résilience financière des ménages. L’étude révèle également une hausse du nombre de Canadiens qui ne parviennent pas à obtenir l’aide nécessaire pour comprendre les implications financières des événements météorologiques extrêmes. 

Selon le Financial Resilience Institute, un organisme sans but lucratif, le modèle utilisé dans l’étude « fournit les premières preuves fondées sur des données démontrant le lien clair entre une protection d’assurance adéquate et des niveaux accrus de résilience financière et de bien-être financier », affirme Eloise Duncan, auteure du rapport, présidente-directrice générale et fondatrice de l’institut. 

Dans son rapport, elle souligne que les ménages ayant déclaré bénéficier d’une protection d’assurance suffisante ont obtenu un score moyen supérieur de 15 points dans l’indice de résilience financière de l’institut. La résilience est mesurée trois fois par an à l’aide de neuf indicateurs comportementaux et de perception. 

« Les données ciblées montrent que les ménages qui déclarent avoir une protection d’assurance suffisante sont moins susceptibles de subir du stress financier. Avec de nombreux ménages affectés par des imprévus, le concept de résilience financière et l’importance cruciale d’une couverture d’assurance adéquate n’ont jamais été aussi pertinents », peut-on lire dans le rapport. 

L’auteur précise que cette corrélation est forte et constante, quel que soit le niveau de revenu des ménages. 

Une occasion pour l’industrie 

On indique également dans ce rapport que seulement 53 % des ménages estiment avoir une couverture d’assurance suffisante, un léger recul par rapport à 2023. Près de la moitié, soit 47 %, affirment ne pas être suffisamment couverts — une occasion pour l’industrie d’aider davantage de Canadiens, souligne l’institut. 

En outre, 7,1 % des ménages canadiens déclarent ne pas pouvoir accéder à une assurance, tandis que 9,2 % affirment ne pas être en mesure d’obtenir l’information ou les conseils nécessaires pour comprendre les lacunes de leur couverture. Ce dernier chiffre représente une hausse notable par rapport aux 5,2 % rapportés en février 2024. 

Parmi les répondants, 7,6 % — en hausse par rapport à 3 % en février 2023 — affirment ne pas avoir accès à de l’aide pour comprendre les implications financières des événements météorologiques extrêmes. 

Enfin, la proportion de ménages déclarant recevoir les bons conseils financiers a également diminué : seulement 60 % disent avoir confiance en la pertinence des conseils reçus, contre 76 % en février 2023.