Le Groupe Ultima ne se considère plus comme une bannière, mais bien comme un grossiste depuis maintenant deux ans.

Ce choix répond au désir d’expansion et de croissance de portefeuille, et ce, même si en tant que bannière, ses membres totalisaient un volume de primes de 1,2 milliard de dollars (G$). Daniel Tousignant, directeur général voit dans les grossistes de meilleures options et plus de potentiel d’accroissement que les bannières. « Le grossiste est favorisé parce qu’il n’est pas limité », dit-il.

M. Tousignant donne en exemple le durcissement du marché. Il affirme que le changement d’orientation du Groupe Ultima n’a rien de stratégique et qu’il va de soi.

M. Tousignant dit qu’Ultima profite du resserrement du marché pour enregistrer une croissance plus importante en tant que grossiste que si le groupe était resté une bannière. « Beaucoup de cabinets se tournent vers les grossistes pour obtenir des capacités complémentaires afin de compléter leur placement. Le grossiste peut transiger avec un nombre illimité de cabinets, tandis que les bannières ne font seulement affaire avec leurs membres », a-t-il confié en entrevue au Journal de l’assurance.

En ayant ouvert les portes de la compagnie, le groupe Ultima voit son nombre de courtiers se multiplier et son volume de prime s’accroitre, puisqu’il connait une plus grande activité depuis la fin 2018 et le début 2019, affirme M. Tousignant. Ainsi, Ultima a accumulé un volume de primes de 50 millions de dollars en tant que grossiste.