Le Bureau d’assurance du Canada (BAC) a profité du tremblement de terre d’une magnitude de 7,0 sur l’échelle de Richter, survenu près d’Anchorage en Alaska le 30 novembre dernier, pour rappeler aux Canadiens qu’ils ne sont pas à l’abri d’une catastrophe similaire.

« Les experts estiment qu’il y a 30 % de chances qu’un séisme important frappe le sud-ouest de la Colombie-Britannique dans les 50 prochaines années et de 10 à 15 % sur le Québec, explique Aaron Sutherland, vice-président, Bureau d’assurance du Canada, Pacifique (IBC). L’évènement [du 30 novembre] est un rappel important que nous vivons dans une zone de tremblement de terre active et que nous devons être préparés. »

Le BAC cite une étude de la firme AIR Worldwide qui révèle qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 9,0 sur l’échelle de Richter en Colombie-Britannique causerait des dommages d’environ 75 milliards de dollars. Une secousse de 7,1 dans le corridor Ottawa-Montréal-Québec pourrait couter près de 61 milliards de dollars.

Des dommages pouvant dépasser 100 M$ US en Alaska

L’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS) évalue qu’il y a 60 % de chances que les dommages économiques totaux excèdent 100 millions de dollars américains. Il y a 25 % de probabilité qu’ils dépassent 1 milliard de dollars américains.

Après la première secousse de 7,0 sur l’échelle de Richter, la capitale de l’Alaska et les environs ont subi sept répliques de magnitude supérieure à 4,0. Le USGS affirme qu’il y a 4 % de chance qu’une réplique de magnitude de 7,0 et plus survienne.