Le Bureau d’assurance du Canada (BAC) s’en est pris publiquement à la Insurance Corporation of British Columbia (ICBC) et ses primes d’assurance automobile qu’il juge trop élevées. L’offensive fait suite aux changements à la tarification par ICBC le premier septembre dernier.
Lesdits changements font en sorte que la tarification se fait maintenant à partir des risques. Ainsi, comme la ICBC l’indique sur son site Web, cela permettra de faire payer davantage les gens à risque pour réduire la prime de ceux qui ne le sont pas.
« Passer à un modèle de tarification basée sur le risque est logique, car les conducteurs à haut risque devraient payer pour le risque qu’ils présentent sur nos routes. Cependant, dans le processus, la ICBC a introduit de nouveaux frais et couts auxquels aucun autre conducteur du pays ne doit faire face. L’assurance automobile en Colombie-Britannique est encore plus chère qu’elle ne l’était déjà », soutient Aaron Sutherland, vice-président pour la région du Pacifique au BAC.
Une liste de « faits inconfortables »
Dans un communiqué publié hier, le BAC a défendu le concept de libre concurrence, en publiant une liste de « dix faits inconfortables auxquels les automobilistes font face sous le monopole de la ICBC ».
Dans celle-ci, on retrouve les raisons données par le BAC qui expliquent que les conducteurs de la Colombie-Britannique paient plus cher pour leur assurance automobile que ceux des autres provinces. Par exemple, on retrouve des points comme « cela prend 40 ans avant d’atteindre le meilleur prix possible » et que la ICBC « n’offre pas de rabais pour assurer plusieurs véhicules ».
« De plus en plus de conducteurs découvrent la vérité inconfortable selon laquelle, avec la nouvelle conception des tarifs d’ICBC, la souscription d’une assurance automobile en Colombie-Britannique devient de plus en plus complexe et couteuse. Le visage douloureux du conducteur de la Colombie-Britannique avec le monopole d’ICBC ne va pas disparaitre. Maintenant, plus que jamais, le marché doit être ouvert à la concurrence et au choix pour améliorer le prix de l’assurance automobile », explique M. Sutherland.