Un nouveau rapport de Deloitte indique que les organisations canadiennes sont confrontées à des obstacles à l’adoption et à la transformation numérique. Ces inégalités et disparités menacent, selon eux, les progrès du pays dans son ensemble. 

Bien que le rapport se concentre sur les petites et moyennes entreprises, les organisations détenues et dirigées par des personnes autochtones, les organisations du secteur public et les organisations à but non lucratif, qui sont toutes confrontées à des obstacles disproportionnés en matière d’équité numérique, les conclusions peuvent également refléter les mêmes sentiments dans le secteur de l’assurance : 56 % déclarent qu’il est assez ou très difficile de choisir entre des fournisseurs de logiciels ou de services en nuage concurrents. La majorité d’entre eux, soit 58 %, affirment que l’incertitude quant aux technologies qui seraient les plus bénéfiques est quelque peu ou très difficile à gérer.

Une majorité d’entre elles affirment également qu’il est difficile de recruter des personnes qualifiées. « Parmi les organisations ayant plus de 10 employés, 67 % ont indiqué que l’embauche de travailleurs qualifiés en numérique était assez ou très difficile ; cette proportion passant à 70 % dans le cas des organisations de taille moyenne (100 à 499 employés) ou grande (500 employés et plus) », précisent-ils.

L’enquête menée auprès de 804 dirigeants d’entreprise canadiens, visant à examiner les défis continus auxquels les organisations sont confrontées, a abouti à un troisième rapport sur l’équité numérique de Deloitte, intitulé Équité numérique : Permettre à toutes les organisations de réussir à l’ère numérique

Parmi les conclusions, 20 % des personnes interrogées ont déclaré que leur organisation n’a investi dans aucun logiciel ou application de cybersécurité. 

En plus des talents, le rapport examine la capacité de changement des organisations canadiennes, les compétences numériques nécessaires et l’environnement réglementaire, entre autres sujets. Il recommande aux entreprises de nommer un champion de la protection des données et de la vie privée et de former les employés sur la protection des données et les pratiques de gestion des fournisseurs. En matière de cybersécurité, ils discutent également des arrangements de travail à distance, de la création d’une culture de sécurité et de confidentialité par conception, le rapport recommande aux entreprises d’avoir une assurance cybernétique et de trouver également des moyens de partager en toute sécurité les informations sur les menaces cybernétiques entre les secteurs. 

« L’actuelle convergence de technologies de pointe ouvre la voie vers un avenir riche de possibilités, notamment de gains d’efficience, de croissance et d’innovation, pour l’ensemble de la population canadienne et des organisations de toutes tailles, partout au pays », déclare la société. « Cet avenir est déjà là, mais il n’est pas encore équitablement réparti. Alors que les organisations commencent à récolter les fruits de la révolution numérique, nous devons nous attaquer aux disparités qui menacent le progrès. »