Dans la foulée de la modernisation des régimes d’avantages sociaux à laquelle on assiste depuis trois ans, la société TELUS Santé a dégagé cinq tendances en matière de régimes de soins de santé sur lesquelles elle s’attardera en 2023. Elle résume le tout dans un rapport publié récemment, intitulé Top 5 Health Benefits Trends of 2023 (5 grandes tendances en matière de régimes de soins de santé en 2023).
Les auteurs expliquent que la COVID-19 a poussé un marché qui passait tranquillement au numérique à agir prestement pour répondre à l’évolution rapide des besoins des employeurs et des adhérents aux régimes d’avantages sociaux, et ils précisent que ces régimes s’adaptent pour répondre aux nouvelles attentes.
Ils signalent que les régimes d’avantages sociaux sont à l’aube d’une grande transformation. Les soins virtuels seront la nouvelle norme, et ces régimes devront être souples et modulables pour répondre aux besoins des clientèles diversifiées qui en dépendent. La santé mentale continuera également à en être un élément clé, selon eux. Parallèlement, la facture en maladies chroniques incitera les régimes à faire davantage place à la prévention et aux modèles de soins holistiques.
De plus, Telus affirme que les soins virtuels sont non seulement dans le paysage pour de bon, mais ils constituent une nouvelle norme en matière de soins. Le soutien en santé mentale continuera à se développer, les employeurs donneront de plus en plus d’importance à la prévention (notamment aux programmes de mieux-être), et les régimes seront de plus en plus sur mesure.
Les auteurs mentionnent que les employeurs s’efforcent de concrétiser des régimes dans lesquels ils vont non seulement investir pour offrir davantage, mais qu’ils pourront aussi personnaliser. C’est dire qu’ils devront compter sur une bonne navigation pour diriger les adhérents vers les soins appropriés ou la couverture adéquate, le tout au bon moment.
Enfin, ils affirment que le traitement des maladies chroniques sera abordé de façon plus globale. « Les maladies chroniques restent l’une des grandes sources de dépenses des régimes, et cette tendance devrait se poursuivre, déclarent-ils. La pharmacothérapie restera certes au cœur des plans de traitement, mais on donnera davantage d’attention aux approches complémentaires. »