Un nouveau document publié par l’Institut canadien des actuaires (ICA) et rédigé par deux membres seniors de la profession examine les applications actuelles de l’intelligence artificielle générative (IA) dans le secteur, offrant aux actuaires un aperçu des travaux en cours, des possibilités futures et des défis à venir.
Rédigé par Simon Girard, membre associé de l’ICA et associé au sein du groupe de services-conseils en assurance et actuariat chez Ernst & Young (EY), ainsi que par Cem Unlubayrak, gestionnaire principal en actuariat chez EY Canada, le document met en lumière les cas d’usage et les avantages de l’IA générative.
Bien qu’ils ne traitent pas des questions de confidentialité ou des risques liés aux « hallucinations » de l’IA, les auteurs insistent sur l’importance de développer des pratiques exemplaires spécifiques à la profession actuarielle pour encadrer l’utilisation de cette technologie, qualifiant cet effort de « crucial ».
Dans le rapport, intitulé Revolutionizing Actuarial Work with Generative AI: A Glimpse into the Future, ils recommandent de commencer par des projets à faible risque dans un environnement sécurisé. Cela permettrait aux actuaires d’expérimenter avec l’IA générative et d’évaluer son efficacité par rapport aux modèles traditionnels. Les auteurs explorent également une variété d’applications et présentent en détail huit exemples spécifiques aux processus de travail actuariels.
« Alors que la profession actuarielle poursuit sa transformation numérique, l’IA générative se distingue comme une innovation clé, offrant aux actuaires une occasion unique d’améliorer considérablement leurs compétences analytiques et leur efficacité. Les actuaires doivent d’abord acquérir une base solide en principes de l’IA générative », écrivent les auteurs.
« Les actuaires ne devraient pas se limiter à utiliser l’IA générative, mais jouer un rôle central dans son déploiement. Grâce à leur compréhension approfondie des données et des modèles d’assurance, ils sont particulièrement bien placés pour garantir une utilisation efficace et responsable de l’IA générative au sein de la profession », concluent-ils.
