Gestion de placements Manuvie a publié sa deuxième Étude de l’équipe Produits et services d’épargne-retraite, Manuvie Canada : stress, finances et bien-être, qui se penche sur la façon dont les participants perçoivent leur bien-être, leur sécurité financière générale et l’état de leur préparation à la retraite. Elle étudie également comment les employeurs peuvent aborder le stress mental et la distraction que les employés déclarent ressentir face à leur situation financière.
« Les conseillers et les employeurs peuvent ainsi procurer aux Canadiens un soutien qui les aidera à mieux connaître les possibilités de placement et à prendre des décisions financières plus éclairées, ce qui contribuera ultimement à réduire leur stress financier », déclare Brett Marchand, chef produits et services d’épargne-retraite et gestion des placements Manuvie Canada. « Avec un peu moins de la moitié des répondants ayant un plan financier complet pour la retraite et seulement la moitié d’entre eux souhaitant prendre leurs décisions financières avec plus d’assurance, les retombées potentielles d’un programme de bien-être élargi en milieu de travail sont évidentes. »
Le livre blanc indique en outre que 84 % des 1 002 participants interrogés estiment que les régimes de retraite offerts par l’employeur constituent un avantage essentiel en entreprise. En tout, six sondés sur dix affirment qu’ils ne travailleraient pas pour une entreprise qui n’en a pas. Les trois quarts d’entre eux déclarent qu’un programme de bien-être financier aurait au moins une certaine incidence sur la réduction du stress financier, ce qui aurait un impact positif sur leur productivité. Près de trois sur cinq disent qu’ils souhaiteraient recevoir de l’aide de leur employeur sous forme d’outils d’épargne-études, d’aide à l’ouverture d’un compte d’épargne d’urgence et d’aide en gestion budgétaire.
« La deuxième étude annuelle sur la retraite de Manuvie Canada montre l’omniprésence du stress — y compris des préoccupations financières — chez la grande majorité des travailleurs canadiens, peut-on lire dans le document. Sept répondants sur dix estiment que leur situation financière est bonne ou meilleure (qu’elle ne l’était avant la pandémie), dont 32 % qui affirment qu’elle est très bonne ou excellente. Toutefois, le quart des répondants affirment être très préoccupés par les dépenses de base comme le logement, la nourriture, le transport et les impôts. Les autres sources d’inquiétude courantes sont l’insuffisance de l’épargne d’urgence et de l’épargne-retraite, ainsi que les conditions économiques actuelles. »
Ils ajoutent que les employeurs « ont l’occasion de réduire le stress de leurs employés au moyen d’initiatives de bien-être financier qui peuvent améliorer le mieux-être des employés et de l’entreprise ».
Le rapport s’attarde également au stress mental et à la rétention des travailleurs, aux priorités de ces derniers — notamment le remboursement des dettes, l’assurance que leurs économies sont placées judicieusement et la planification de la retraite — ainsi qu’au fossé grandissant entre ceux qui sont prêts à prendre leur retraite et ceux qui devront peut-être travailler plus longtemps que prévu.
En comblant ce manque d’information, les employeurs peuvent permettre aux travailleurs de mieux cerner là où ils se situent sur le plan financier, estiment les auteurs. La moitié des personnes interrogées sont d’accord pour dire que le fait d’obtenir des projections sur le revenu estimatif et les dépenses à la retraite ou d’avoir des renseignements sur les sources de revenus et les stratégies du Régime de pensions du Canada (RPC) aurait une incidence majeure sur leur préparation financière en vue de la retraite. Le message qui ressort clairement de l’étude est que les travailleurs doivent avoir davantage de confiance dans leurs prises de décisions financières.