Environnement et Changement climatique Canada a publié de nouvelles recherches affirmant que les changements climatiques causés par l’humain rendent les vagues de chaleur actuelles plus probables. 

Cette conclusion repose sur des analyses effectuées à l’aide du système gouvernemental d’attribution rapide des événements météorologiques extrêmes, qui compare deux modèles climatiques : les niveaux actuels de gaz à effet de serre « et d’autres résultats des activités humaines », en les comparant aux niveaux de gaz atmosphériques observés dans les années 1800, avant la révolution industrielle. 

Selon l’agence, quelques jours après une vague de chaleur, les scientifiques peuvent comparer ces deux climats distincts et calculer la différence entre eux pour déterminer dans quelle mesure l’activité humaine a modifié les probabilités de survenue de vagues de chaleur. Les modèles analysent les températures dans 17 régions différentes. 

Actuellement en phase pilote, le système d’attribution ne s’intéresse pour le moment qu’aux vagues de chaleur. Des travaux sont en cours pour étendre l’analyse aux périodes de froid extrême et aux précipitations extrêmes, ajoute Environnement et Changement climatique Canada. 

En analysant les vagues de chaleur de juin et juillet de cette année, les chercheurs indiquent que, dans tous les cas, l’influence humaine sur le climat a rendu ces événements de deux à dix fois plus probables. « L’attribution des phénomènes météorologiques extrêmes est la science qui permet de calculer la mesure dans laquelle les changements climatiques d’origine humaine ont eu une influence sur ces phénomènes », précisent-ils, ajoutant que ces informations visent à soutenir la prise de décisions éclairées et les efforts d’éducation environnementale.