Mercer et Marsh, deux sociétés affiliées à Marsh McLennan, ont publié les résultats de l’édition 2025 de leur rapport Santé à la demande. Ce document présente les conclusions d’une enquête menée auprès de 18 000 employés dans 17 marchés à travers le monde. 

Au Canada, 1 020 personnes ont été sondées. Parmi elles, 51 % affirment se sentir stressées dans leur vie quotidienne et 47 % disent ressentir du stress la plupart des jours au travail

« Dans un monde en constante évolution, accorder la priorité au bien-être des employés n’est plus un choix, mais une nécessité stratégique », soulignent les auteurs du rapport Health on Demand : Smarter Benefits, Stronger Workforce

À l’échelle mondiale, la proportion d’employés se déclarant en bonne santé physique et mentale est passée de 82 % en 2023 à 74 % cette année. Par ailleurs, 45 % des répondants indiquent être activement à la recherche d’un nouvel emploi dans une autre entreprise. Une proportion identique (45 %) de répondants se disent extrêmement ou très préoccupés par leur sécurité d’emploi. De plus, 39 % estiment être plus facilement remplaçables et moins valorisés qu’il y a quatre ans. 

Seulement 59 % des employés jugent que les avantages sociaux offerts répondent à leurs besoins actuels. 

Adapter les avantages aux besoins individuels 

Le rapport souligne l’importance pour les employeurs de proposer des régimes d’avantages sociaux plus flexibles. Ainsi, « 78 % des employés qui ont la possibilité de personnaliser leurs avantages estiment que leur employeur se soucie de leur santé et de leur bien-être, contre seulement 29 % parmi ceux qui n’ont pas cette possibilité ». 

L’étude s’intéresse aussi aux obstacles à l’accès aux soins de santé. Au cours des deux dernières années, de nombreux employés ont reporté des consultations médicales, principalement pour des raisons financières (28 % des répondants) ou en raison de délais d’attente trop longs (27 %). 

« Il est essentiel d’écouter les divers segments d’employés afin de comprendre les raisons qui les poussent à reporter leurs soins et d’identifier les leviers d’action internes pour lever ces barrières. Les organisations doivent évaluer l’impact des délais d’attente sur leurs effectifs et leurs activités, et explorer des solutions potentielles, notamment le recours à des services privés lorsque le système public est sous pression », écrivent les auteurs du rapport.