Ces 50 dernières années, les inondations fluviales ont représenté environ les deux tiers de toutes les déclarations liées aux catastrophes naturelles. Les couts économiques ont atteint un sommet en 1993, avec des pertes économiques avoisinant 34 milliards de dollars.

Consciente de l’enjeu pour les assureurs, Impact Forecasting, une division d'Aon Benfield, a décidé d’améliorer son modèle de prévision des inondations fluviales aux États-Unis, afin de déterminer de façon plus précise les risques inhérents à ce type de phénomène.

Les principales améliorations apportées au modèle de prévision d’Impact Forecasting comprennent notamment la modélisation de 2,25 millions de kilomètres de cours d’eau et quelque 75 000 évènements aléatoires.

Ce nouveau modèle permet également la modélisation du risque d'inondation éclair, la visualisation en haute résolution de l’élévation du niveau de l’eau et des 56 000 km de digues mises en place par le gouvernement.

En outre, le modèle comprend des scénarios pour les inondations de 2015 qui ont touché le Texas, l'Oklahoma et la Caroline du Sud, et qui ont causé des milliards de dollars de dégâts et de pertes indirectes.

Enfin, de nouvelles fonctions ont été apportées concernant les dommages sur les ponts, les barrages et les structures résistantes aux inondations.

« Avec seulement 35% des biens admissibles situés dans les zones couvertes par le dispositif fédéral contre les inondations, le nouveau modèle ouvre des portes pour les assureurs et doit leur permettre de mieux comprendre le risque et de vendre de nouvelles couvertures, commente Narathip Sutchiewcharn, chercheur principal à Impact Forecasting. La mise à jour de notre modèle intègre une résolution spatiale améliorée, des données détaillées du bassin de la rivière et une quantification accrue des risques d'inondation. »

« Ce modèle offre une vraie plus-value à nos clients en leur permettant de fixer les primes les plus appropriées, d’acheter de la réassurance de façon efficace, tout en leur donnant la confiance de souscrire de nouvelles affaires », a ajouté Kelly Smith, présidente d'Aon Benfield aux États-Unis.