Aujourd’hui, l’industrie de l’assurance de dommages a le visage d’une femme de 42 ans et non plus celui d’un homme de plus de 60 ans. Ce constat est celui de l’Institut d’assurance du Canada. L’organisme a commandé deux études au Conference Board du Canada, intitulées Analyses démographiques sur l’industrie de l’assurance de dommages au Canada et L’évolution de la main-d’œuvre : conséquences des bouleversements technologiques pour l’industrie de l’assurance au Canada.

40 % de milléniaux

Les études révèlent que 126 000 personnes œuvrent dans l’industrie et que 40 % d’entre elles sont issues de la génération des milléniaux. La proportion de milléniaux dans l’industrie de l’assurance de dommages est plus élevée que dans d’autres industries, fait d’ailleurs remarquer le Conference Board dans les études commandées par l’Institut.

Cette présence est nécessaire, peut-on y lire, car en raison des innovations technologiques, l’industrie de l’assurance a besoin de gens qui possèdent des compétences adaptées à des environnements en changement perpétuel.

L’étude fait état de profondes transformations qui secouent le secteur de l’assurance, alors que les milléniaux remplacent les babyboumeurs au rang de groupe démographique le plus important de l’industrie. L’industrie a donc besoin de spécialistes des TI, des données et des techniques numériques pour élaborer des systèmes, analyser des données, déceler les tendances et interpréter les mégadonnées.

Se démarquer par l’expérience client

« Dans un monde de plus en plus dominé par la technologie, l’expérience client devient rapidement le principal facteur permettant à une entreprise de se démarquer des autres, dans l’industrie de l’assurance de dommages », conclut d’ailleurs le Conference Board dans ses études. »

Demain : la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages présente son plan pour 2019