Avoir accès à un mentor est un besoin qui n’est pas comblé pour plusieurs entrants à la carrière en assurance de dommages au Québec.
La Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages et l’Association pour la relève en assurance du Québec (LARAQ) sondent les professionnels de l’industrie ainsi que ceux qui étudient pour en faire partie pour mieux cerner les défis et besoins en termes de rétention des professionnels en assurance de dommages. Ces données serviront à mettre en place un programme de mentorat pour faciliter la rétention des professionnels dans l’industrie.
« On ne veut pas se tromper. On veut bien cibler à quel moment ceux qui entrent dans la carrière ont besoin d’un mentor », a souligné Karl Perreault, président provincial de LARAQ, en entrevue au Journal de l’assurance.
Bâtir un programme de mentorat est un rêve que LARAQ caresse depuis longtemps. Or, comme l’organisme compte uniquement sur des bénévoles, il n’a pu y consacrer les énergies qu’il souhaitait.
Le tout a changé en octobre, lorsque la Coalition a présenté son nouveau plan d’action collectif, qui présente quatre grandes orientations. L’une d’elles est de monter un programme de mentorat. LARAQ a levé la main pour le prendre en charge.
« La mission de LARAQ est de veiller à l’intégration et à la rétention des professionnels en assurance de dommages. De notre côté, à la Coalition, notre mission est d’attirer de la main-d’œuvre dans l’industrie, explique Roxanne Hébert, directrice des communications et des opérations de la Coalition. Une fois que nous avons intégré de nouveaux talents, il faut aussi travailler à les garder, d’où l’importance d’un programme de mentorat. C’est aussi pourquoi nous travaillons avec LARAQ. »
La rétention : un problème
Tant la Coalition que LARAQ ont constaté que garder les nouveaux entrants dans l’industrie posait problème. M. Perreault cite une étude réalisée il y a quelques années dans l’industrie qui démontrait qu’une personne sur cinq qui avait amorcé une carrière dans l’industrie l’abandonnait au bout d’un ou deux ans.
Le président de LARAQ fait aussi régulièrement la tournée des cégeps du Québec pour aller à la rencontre des étudiants. Il dit en voir plusieurs débuter dans le domaine pour ensuite voir six mois plus tard sur LinkedIn qu’ils n’y travaillent plus. « Avec le sondage, on veut cibler à quel moment faire appel à un mentor pourrait faire une différence pour garder cette personne dans notre industrie. On veut découvrir quelle sera la clientèle cible au mentorat. »
On peut répondre au sondage en cliquant ici.