Pour la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages, l’année 2019 permettra de concrétiser les constats dont elle a pris conscience en 2018. En effet, cet automne, la Coalition a dévoilé les résultats d’une étude sur les compétences de l’avenir en assurance de dommages, faite avec Finance Montréal. Elle l’a bonifiée en réunissant 40 acteurs provenant de l’industrie et du milieu de l’enseignement.

Des mesures seront ainsi prises en 2019 pour que le cursus offert par les collèges qui ont un programme en assurance de dommages soit en meilleure adéquation avec les besoins de l’industrie. Des annonces se feront ainsi en ce sens tout au long de 2019, mentionne la Coalition.

Quatre professions en évolution

La Coalition a d’ailleurs donné un avant-gout des mesures qu’elle compte prendre en 2019 en dévoilant à l’automne sa vision de l’évolution des quatre principaux corps de métiers qui composent l’industrie de l’assurance de dommages au Québec. Elle décrit quelles seront les compétences que devront posséder les professionnels qui exercent dans l’une de ces quatre professions :

• Agent en assurance de dommages : une profession « augmentée »

L’augmentation de la valeur des interactions et la diminution de leur fréquence induira des besoins de compétences relationnelles et technologiques afin d’être plus productif au sein de leur organisation et dans le traitement des informations.

• Courtier en assurance de dommages : la relation client au cœur des changements de la profession

Les compétences relationnelles sont omniprésentes dans la pratique de cette profession. Le rôle du courtier en assurance de dommages sera de conseiller, aussi bien en français qu’en anglais, en ayant un rôle se rapprochant de celui d’un avocat, d’un planificateur financier et d’un comptable personnel.

• Expert en sinistre : un bagage de compétences toujours pertinent

En contact avec la clientèle, les compétences relationnelles seront approfondies. Toutefois, de nouveaux risques, dont ceux liés à l’environnement numérique, devront être estimés par les experts en sinistre du futur qui devront nécessairement acquérir une formation plus spécialisée.

• Souscripteur : une évolution incertaine

Les capacités technologiques à venir soutiendront le travail du souscripteur. De nouveaux besoins ont émergé au cours des dernières années comme la nécessité de penser à de nouvelles façons d’évaluer les risques liés aux changements climatiques, et pourraient amener les souscripteurs à penser à de nouvelles méthodologies d’évaluation.

144 donateurs

La Coalition a aussi fait le point sur sa campagne de financement 2018-2019. À ce jour, 144 entreprises en assurance de dommages ont contribué, pour une somme totalisant 438 000 $. La campagne annuelle de la Coalition se termine le 28 février.

L’organime a aussi fait un bilan de ses activités depuis le début de sa campagne 2018-2019. Elle a notamment participé à 35 évènements liés au choix de carrière et à l’employabilité. Une première série d’activités réservée exclusivement aux candidats issus de l’immigration ayant un intérêt pour l’assurance de dommages a aussi été tenu avec le Programme Interconnexion de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. La Coalition a aussi permis à 61 jeunes du secondaire de découvrir le domaine de l’assurance et des services financiers lors d’un stage estival.