À la suite d’une plainte formulée par Aviva Canada, le Service de police de Toronto a fait comparaître Christopher Xuereb devant un tribunal pour des accusations de fraude et de méfait public dans un cas de vol fictif de véhicule.

Le 16 août 2015, M. Xuereb, alors client d’Aviva Canada, avait déclaré à la police le vol de son véhicule qui se trouvait dans une aire de stationnement. Il avait alors présenté une demande d’indemnisation à son assureur pour le vol de son véhicule et de nouveaux pneus et jantes qu’il avait soi-disant installés avant le vol. La police avait retrouvé ledit véhicule le 3 septembre 2015, l’intérieur endommagé par un incendie à un point tel que le véhicule avait été déclaré perte totale. En raison de la nature du vol et des circonstances entourant la découverte du véhicule, Aviva Canada avait décidé d’enquêter sur le sinistre.

Des renseignements délibérément erronés et trompeurs

L’enquête a ainsi révélé que Christopher Xuereb avait fourni sous serment des renseignements délibérément erronés et trompeurs ainsi qu’un document falsifié pendant qu’Aviva Canada enquêtait sur sa demande d’indemnisation. Sa demande d’indemnisation a donc logiquement été refusée.

Par la suite, Aviva Canada a fait part de ses découvertes au Service de police de Toronto qui, le 15 septembre 2016, a inculpé M. Xuereb des chefs d’accusation de fraude de plus de 5 000 $ et méfait public. L’intimé doit de nouveau comparaître le 14 novembre 2016.

« Une charge financière à nos assurés honnêtes »

« Le vol fictif de véhicules pour en retirer un gain monétaire continue d’imposer une charge financière à nos assurés honnêtes, a réagi Christopher Lang, directeur principal du Service antifraude à Aviva Canada. Aviva Canada a adopté une politique de tolérance zéro à l’égard de quiconque commet une fraude. En vue de protéger les primes de nos assurés honnêtes, nous continuerons de signaler à la police les cas de fraude que nous découvrons et nous ferons ce qu’il faut pour décourager les fraudeurs potentiels. »

À noter que la fraude à l’assurance coûte plus d’un milliard de dollars aux consommateurs canadiens chaque année.