Après avoir annoncé le lancement d’une nouvelle assurance à l’intention des propriétaires de véhicules personnels qui transportent des passagers à titre onéreux, Aviva Canada a tenu à apporter quelques précisions.

Dans un message publié en français et en anglais, le jeudi 28 janvier, sur son site internet, la compagnie rappelle tout d’abord qu’elle « n'a pas endossé Uber, ou tout autre programme de covoiturage à titre onéreux ».

En fait, Aviva Canada affirme ne pas souhaiter prendre position sur « les questions d'ordre public et de réglementations soulevées par le covoiturage », précise le communiqué. L’assureur ajoute que les réponses à ces questions sont du ressort des élus gouvernementaux.

Proposer une solution à une lacune

Par ailleurs, la compagnie souligne sa volonté de proposer une solution à une lacune dans la couverture d'assurance, qui laisse potentiellement les conducteurs et les passagers de covoiturage sans protection appropriée.

« La raison de cette mise au point est très simple. Il s’agit avant tout de préciser que notre offre dédiée aux propriétaires de véhicules personnels qui transportent des passagers à titre onéreux n’est pas spécifique à Uber mais bien à toutes les entreprises qui proposent des services de covoiturage, a confié au Journal de l’assurance Jason Storah, vice-président en charge de la distribution par courtage chez Aviva Canada.

Ne pas prendre part au débat entre Uber et les taxis

« Aviva Canada souhaite simplement fournir une couverture à ses clients qui souhaitent être des acteurs de tout programme de covoiturage à titre onéreux. La compagnie ne souhaite pas prendre part au débat entre Uber et les compagnies ou associations de taxis. Ce n’est pas son rôle », a expliqué M. Storah.

Enfin, Aviva Canada rappelle qu’elle continuera à adopter une approche novatrice sans appuyer une entreprise spécifique dont les opérations nécessitent l’une de nos couvertures d’assurance.

Il est à noter que cette mise au point intervient le jour même où la ville d’Edmonton a décidé d’autoriser les activités d’Uber, une première au Canada.