À l’époque des faits, Frédéric Blin, l’intimé sanctionné par le comité de discipline de la Chambre de la sécurité financière, travaillait dans un cabinet de services financiers de Desjardins, dans la région des Bois-Francs.André Chapleau, porte-parole de l’institution financière, a confié au Journal de l’assurance que le mouvement coopératif n’avait pas eu vent de cette décision. C’est d’ailleurs le Journal de l’assurance qui leur en a appris l’existence.

M. Chapleau a d’ailleurs exprimé sa surprise à l’égard du passage de la décision où l’intimé explique le contexte de l’infraction par le manque de supervision de la part de son supérieur. En rapportant ce témoignage sans entendre la personne qui supervisait l’intimé, le comité se fie entièrement à la parole de ce dernier. « Voilà une pratique qui nous étonne », constate le porte-parole.

Quant aux commentaires du comité de discipline concernant les formulaires, le porte-parole de l’institution financière a encore une fois indiqué qu’il n’en avait pris connaissance qu’en lisant la décision que le Journal lui avait transmise. « Nous ne sommes pas au courant de situations problématiques dans notre réseau eu égard à ces formulaires, mais s’il y a place à amélioration, nous allons bien sûr considérer la chose », conclut-il.