Alors que la divulgation des liens d’affaires retient l’attention du courtage en assurance de dommages, les représentants et sociétés en valeurs mobilières verront de nouvelles règles s’appliquer.
La qualité devra primer avant tout, affirme l’Autorité des marchés financiers.
Frédéric Pérodeau, surintendant de l’assistance aux clientèles et de l’encadrement de la distribution, a apporté un éclairage intéressant sur la question en entrevue au Journal de l’assurance. Il commentait alors les réformes en valeurs mobilières visant à renforcer la primauté de l’intérêt du client dans ce segment de l’industrie.
« On veut s’assurer de la qualité de l’information plus que de la quantité d’information divulguée. Il faut trouver le bon équilibre. On ne veut pas que le consommateur soit inondé d’information. Le consommateur doit avoir un produit qui répond à son besoin. Il y a une volonté et une convergence qui se dirigent vers cela. Il faut comprendre quel niveau d’accompagnement il a besoin », dit-il.
M. Pérodeau admet que la divulgation ne règlera pas tout cela. « On ne veut pas imposer plus de divulgation. On veut qu’il y ait plus de divulgation de qualité », précise-t-il.
Même volonté en assurance de dommages
Questionné à avoir si l’on peut faire des recoupements des valeurs mobilières vers l’assurance de dommages, M. Pérodeau indique que oui, à tout le moins en ce qui concerne la primauté de l’intérêt du client. « Notre volonté y est la même. On veut placer le client au centre des intérêts. »
Il ajoute que lorsqu’un client prend une décision d’acheter un produit financier, il faut que ce soit le fruit d’une décision éclairée. « Le produit doit convenir à ces besoins », rappelle M. Pérodeau.