Les nouveaux et futurs retraités préfèrent laisser en héritage leur conception de la vie et leurs connaissances plutôt que de l’argent et des biens. C’est ce que met en évidence l’étude Avenir des retraités, menée auprès de 21 000 personnes dans 25 pays de HSBC Assurances.Selon HSBC, dans le cas de l’Amérique du Nord, l’emphase sur le transfert de valeurs personnelles entre les générations pourrait s’expliquer par le niveau de vie aisé de la population.

Contrairement à la tendance mondiale, les Canadiens sont bien préparés pour la retraite. Afin de ne pas manquer de revenus à l’âge d’or, ils préfèrent augmenter leur taux d’épargne plutôt que de travailler plus longtemps ou d’accepter des hausses d’impôt. Les Canadiens comptent d’ailleurs plus sur eux-mêmes que sur le gouvernement pour améliorer leurs revenus de retraite.

Ce revenu anticipé des Nord-Américains se distingue de celui des autres continents. Alors que le reste de la planète compte surtout sur l’épargne pour subvenir à ses besoins, le Canada et les États-Unis veulent aussi tirer profit du revenu de leurs titres boursiers à un âge avancé. En effet, les gens de plus de 60 ans prévoient que 53 % de ce revenu proviendra de dividendes ou de gains en capital alors que cette proportion n’est que de 24 % dans le reste du monde.

Dans l’ensemble, la crainte des futurs retraités n’est pas de manquer d’argent, mais plutôt de souffrir d’une maladie et de dépendre d’autrui dans leurs vieux jours. Cette peur domine d’ailleurs dans toutes les régions étudiées.