Une recherche publiée récemment, Partenaires pour l'action : Les priorités pour l'avancement de la résilience aux inondations au Canada, décrit les axes prioritaires pour la mise en place d'une meilleure protection des Canadiens et de leur propriété en cas d'inondations.
Ce rapport a été commandé par Co-operators et menée par Blair Feltmate et Jason Thistlethwaite de la Faculté de l'environnement de l'Université de Waterloo. Lors de la Phase I de la recherche, des cadres supérieurs de l'industrie de l'assurance de dommages ont étudié les risques au chapitre des dommages causés par l'inondation des terres. Actuellement, c'est un type d'assurance qui n'existe pas au Canada. Les résultats ont été publiés dans l'étude intitulée Évaluation de la viabilité de l'assurance inondation des terres : Le marché canadien de l'assurance des propriétés domiciliaires.
La Phase II de la recherche regroupait un plus vaste éventail d'intervenants, représentant tous les ordres de gouvernement, des organismes non gouvernementaux et diverses industries, qui ont ciblé trois axes prioritaires pour lesquels une intervention permettrait le plus efficacement de réduire les risques de dommages causés par les inondations.
La première est de cartographier les terres inondables en tenant compte des projections de l'intensité et de la durée des précipitations à venir. Ensuite, le rapport recommande de préparer les villes en évaluant leur capacité à faire face aux évènements météorologiques extrêmes et aux inondations. Finalement, viendrait la construction des infrastructures en tenant compte des inondations potentielles dans la conception des nouvelles infrastructures et la rénovation des infrastructures existantes.
Le thème central de la Phase III sera la préparation des villes, le seul de ces éléments qui n'est actuellement traité par aucun ordre de gouvernement ni aucun autre organisme. « Le Canada est très en retard par rapport aux autres pays quant à la gestion des risques associés aux inondations des terres, souligne Rob Wesseling, premier vice-président chez Co-operators. C'est un problème complexe qui requiert une réponse à multiples facettes. C'est pourquoi nous avons réuni des intervenants d'une telle diversité d'horizons. Ensemble, nous avons beaucoup avancé dans la compréhension des problèmes et la planification des moyens de mieux protéger les Canadiens et leurs propriétés contre les risques croissants d'évènements météorologiques extrêmes. »