Pour son deuxième trimestre de l’année financière, la Banque Royale du Canada (RBC) déclare un bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires de 3,6 milliards de dollars (G$) au trimestre clos le 30 avril 2023.

Cela représente une baisse de 14 % ou 604 millions de dollars (M$) par rapport au bénéfice net de 4,2 G$ annoncé pour la même période en 2022

« Notre stratégie de croissance ciblée, notre gestion prudente des risques et des capitaux et notre modèle d’affaires diversifié témoignent de notre solidité et de notre stabilité dans un macro-environnement complexe », indique Dave McKay, président et chef de la direction de RBC, dans le communiqué publié le 25 mai dernier. 

Dans son rapport aux actionnaires, la RBC fait son analyse des tendances macroéconomiques des deux dernières années. Dans la dernière moitié de 2022 et au premier semestre de 2023, les changements défavorables des perspectives macroéconomiques et de celles concernant la qualité du crédit ont exigé un accroissement des dotations à la provision pour pertes de crédit. Ces dotations demeurent toujours inférieures aux niveaux qui précédaient la pandémie, mais elles augmentent graduellement depuis six mois. 

La RBC maintient que la clôture de la transaction avec HSBC Canada, annoncée le 29 novembre dernier, est prévue au premier trimestre de l’année civile 2024. Le prix d’achat de l’ensemble des actions ordinaires de HSBC Canada est de 13,5 G$. 

Patrimoine 

Pour son secteur de la gestion de patrimoine, RBC déclare un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 727 M$ au deuxième trimestre de 2023, comparativement à 737 M$ au même trimestre de 2022. 

Assurances 

Pour le segment en assurances, le bénéfice net disponible pour les actionnaires a été de 138 M$ au dernier trimestre, comparativement à 204 M$ pour la même période en 2022. Il s’agit d’une baisse de 32 %. Selon la RBC, cette différence s’explique surtout par l’augmentation des coûts de financement. 

Les revenus d’assurance de RBC se sont chiffrés à 1,34 G$ au deuxième trimestre, contre 234 M$ au même trimestre de l’an dernier. 

La progression des revenus a été entièrement attribuable au marché canadien, « en raison surtout de la variation de la juste valeur des placements garantissant les obligations au titre des polices d’assurance et de l’expansion des activités ». On note par ailleurs une baisse des ventes de rentes collectives. 

Réclamations 

Cette progression des revenus a été largement compensée pour l’essentiel dans les indemnités, sinistres et coûts d’acquisition liés aux polices d’assurance. Ces sommes ont légèrement dépassé le milliard de dollars au dernier trimestre. Il s’agit d’une diminution de 1,19 G$ par rapport à la même période en 2022. 

Primes et dépôts 

Les primes et dépôts des activités d’assurance se sont établis à 1,4 G$ au deuxième trimestre de 2023, une baisse de 39 M$ ou 3 % par rapport à la même période de l’an dernier.

De manière plus détaillée, les primes et dépôts sur le marché canadien ont totalisé 794 M$ au dernier trimestre, une baisse de 4 % ou 30 M$ par rapport aux 824 M$ déclarés à la même période de 2022.

Les primes et dépôts sur le marché international ont totalisé 625 M$ au deuxième trimestre de 2023, contre 634 M$ à la même période en 2022. Il s’agit d’une baisse de 9 M$ ou 1 %.