Les pluies diluviennes et le vent qui ont frappé l’est du Canada les 31 octobre et 1er novembre derniers ont causé des dommages de plus de 250 millions de dollars (M$), selon une estimation de la firme CatIQ, dont les chiffres ont été publiés par le Bureau d’assurance du Canada (BAC).
Parmi les six provinces touchées, le Québec a subi le plus de dommages assurés, qui ont totalisé 189 M$. En Ontario, les dommages se sont élevés à 55 M$, au Nouveau-Brunswick ils ont été de 3 M$, 2 M$ en Nouvelle-Écosse, 150 000 $ à l’Île-du-Prince-Édouard et 480 000 $ à Terre-Neuve-et-Labrador.
Au Québec, certaines municipalités ont reçu jusqu’à 109 mm de pluie et entre 19 et 30 cm de neige. Les rafales de vent ont atteint 105 km/h à Montréal. Près d’un million de clients d’Hydro-Québec ont été privés d’électricité.
Améliorer la résilience
« En tant que société, nous devons nous adapter à ce climat changeant qui entraine une augmentation des évènements météorologiques extrêmes. De meilleurs codes du bâtiment, une sensibilisation accrue au risque et des améliorations à l’infrastructure sont nécessaires pour renforcer la résilience de nos collectivités. Les propriétaires bénéficieront aussi d’une meilleure connaissance de ce qu’ils peuvent faire à l’intérieur et autour de leur maison pour se protéger contre la colère de dame nature », souligne Pierre Babinsky, directeur principal, communications et affaires publiques, Québec au BAC.
L’organisation interpelle périodiquement les différents ordres de gouvernements pour les sommer d’accroitre leurs investissements et leurs actions face aux changements climatiques et à la résilience des infrastructures.